Le groupe Etat islamique (EI) a revendiqué mardi l’attaque suicide perpétrée dimanche contre une base de l’armée dans le sud de l’Algérie, qui a tué un militaire algérien, près de la frontière avec le Mali.

Dimanche, un kamikaze a bord d’un véhicule piégé a déclenché ses explosifs en tentant de pénétrer de force dans cette base située à Bordj Badji Mokhtar, dans la zone frontalière de Timiaouine, à plus de 1.700 km au sud d’Alger, selon le ministère algérien de la Défense. Une sentinelle avait été tuée en réussissant à empêcher le véhicule d’entrer dans l’enceinte, selon la même source.

Un “frère martyr” a “fait exploser son véhicule au milieu de la base” algérienne “provoquant des dizaines de morts et de blessés, la destruction de nombreux engins et occasionnant des dommages matériels à la base”, affirme de son côté l’EI dans un communiqué partagé mardi sur ses chaînes Telegram.

L’EI avait déjà revendiqué les deux derniers attentats suicide en Algérie, qui avaient visé en 2017 deux commissariats, faisant un mort.L’attaque de dimanche survient au moment où l’Algérie s’efforce de s’impliquer dans le règlement des crises régionales, en Libye et au Sahel, région visée par les assauts de plus en plus audacieux de groupes jihadistes.

SourceAFP