(Agence Ecofin) – La liste des victimes des attaques terroristes s’est considérablement allongée ces trois dernières années. Selon les déclarations du chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas (photo), devant les membres du Conseil de sécurité de l’ONU, le 8 janvier, le Niger, le Burkina Faso et le Mali ont enregistré plus de 4000 morts en 2019 contre 770 en 2016.

Le nombre de déplacés internes dans ces trois pays a également été décuplé pour atteindre environ un demi-million. A cela s’ajoutent plus des 25 000 personnes ayant quitté leurs terres pour trouver refuge dans les pays voisins, affirme le dirigeant.

Par ailleurs, les terroristes profitent de cette situation pour saisir les armes et se livrer à des trafics de toutes sortes ainsi qu’à « d’autres activités illicites, y compris l’exploitation minière artisanale illégale dans certaines zones qui soutiennent leurs réseaux », explique-t-il.

Pour éradiquer ce phénomène, le représentant des Nations unies exhorte non seulement les dirigeants de la sous-région, mais également les partenaires internationaux à apporter un soutien accru à la lutte contre le terrorisme.