Après plusieurs années sans connaître d’acte terroriste, la Tunisie se trouve frappée par un attentat-suicide ce lundi 29 octobre 2018, aux environs de 14 heures, à l’Avenue Habib Bourguiba non loin du ministère de l’Extérieur, un lieu stratégique de la Tunisie.

Que d’attentats terroristes ! Personne ne se sent désormais en sécurité dans le monde. La Tunisie, après plusieurs années calmes parce que n’ayant connu d’attentat, s’est trouvée ciblée ce lundi 29 octobre 2018. Selon les premières enquêtes, la kamikaze avait pour cible des véhicules de la police. Agée d’une trentaine d’années, son corps trouvé gisant sur place portait une marque de l’explosion sur le flanc gauche. Ce qui pousse davantage la police à en déduire que l’opération suicide a été faite à l’aide d’une bombe artisanale et non pas avec une ceinture explosive.

Cet acte lâche et barbare a fait neuf blessés, dont huit membres de la sécurité. La police n’a ménagé aucun effort pour identifier rapidement cette jeune terroriste qui, selon les enquêteurs, est originaire de la ville de Mahdia et n’est pas connue des fichiers de la police. Rappelons que la Tunisie s’est montrée vigilante et a pris toutes les mesures de sécurité afin de rehausser le niveau de son économie dont la base est le tourisme. En effet, Des mesures de prévention ont été prises au plan sécuritaire, depuis la série d’attentats commis en 2015 au musée du Bardo, ayant occasionné 21 morts, puis dans la station balnéaire de Sousse provoquant la mort de 38 personnes et enfin sur l’avenue Mohamed non loin du lieu de l’attentat du 29 octobre 2018.

Rappelons également qu’un kamikaze s’était fait exploser sur cette même avenue dont la cible était un minibus de la garde présidentielle dont 14 de ses membres y avaient laissé la vie. Tous ces attentats nous poussent à faire une remarque pertinente, comme quoi, la majorité des cibles concerne les forces de l’ordre tunisiennes.

Djeneba Touré, stagiaire

Source: Le Pays