La désignation de l’Egypte pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2019) par la CAF, le mardi 8 janvier 2019 à Dakar passe mal en Afrique du Sud. Plusieurs responsables de ce pays y voient une décision « politique ».

En course avec l’Egypte pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations CAN 2019, l’Afrique du Sud a vu son rêve brisé, le mardi 8 janvier 2019, au cours de la réunion du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), à Dakar. Puisque le choix des membres de la CAF s’est porté sur le pays du meilleur joueur de l’année 2018, Mohamed Salah.

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En Afrique du Sud, plusieurs responsables ne digèrent toujours pas ce camouflet. N’est-ce pas le pays de Nelson Mandela qui a aisément organisé la Coupe du Monde 2010, pour la première fois en Afrique alors que l’Egypte n’en a jamais fait ? A côté de cet événement de grande envergure, l’organisation de la CAN ressemble à un jeu d’enfant pour les autorités sportives sudafricaines.

C’est pourquoi, ces responsables ont regretté, ce mercredi 9 janvier 2019, la décision « politique » d’attribuer la CAN 2019 à l’Egypte plutôt qu’à l’Afrique du Sud.

« Techniquement, il n’y a pas de meilleur pays en Afrique que l’Afrique du Sud pour accueillir la Coupe d’Afrique des nations », a dit le chef par intérim de la Fédération sudafricaine, Russel Paul, à une radio locale de Johannesburg.

Selon un témoignage d’un dirigeant proche de la Confédération africaine de football (CAF) recueilli par l’AFP, la désignation de l’Égypte ressemble à un vote-sanction à l’encontre de l’Afrique du Sud. Il est reproché aux Bafana Bafana d’avoir porté leur choix sur la candidature commune États-Unis-Canada-Mexique au détriment de celle du Maroc pour l’organisation du Mondial 2026.

En tout cas, les responsables Sud-Africains ne décolèrent toujours pas.

 

Adolphe Angoua

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