Le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta a pris part, hier mercredi 7 février 2018, à Niamey, à la 18e conférence des Chefs d’État et de gouvernement du comité permanent Inter-Etats contre la sécheresse au Sahel (CILSS).
Les assises de la 18e Conférence des chefs d’État et de gouvernement du CILSS étaient essentiellement axées sur la sécurité alimentaire et la gestion des ressources naturelles.

Au cours de la rencontre, les chefs d’État et de gouvernement des treize États membres du CILSS se sont penchés sur la vie, les activités et les perspectives d’avenir de leur institution commune. Le président IBK et ses homologues ont également pris des décisions fortes afin d’accompagner le CILSS à mieux orienter ses actions, en vue de relever les défis de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle et de la pauvreté, au profit des populations sahéliennes et ouest-africaines.
Au terme du 18e sommet des Chefs d’État du Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sècheresse au Sahel (CILSS) et au terme de son mandat, le président en exercice sortant, le président IBK, a passé, hier mercredi, en milieu de matinée, le témoin à son homologue du Faso, le président Rock Marc Christian Kaboré.
Le président du Faso a remercié ses homologues pour lui avoir accordé leur confiance en le désignant pour assurer la Présidence en exercice du CILSS.
Dans le prolongement du Président Ibrahim Boubacar Keïta du Mali, le président Kaboré a promis de s’employer à redonner à l’organisation commune ses lettres de noblesse.
Mesurant l’ampleur du défi et m’engage à apporter des solutions novatrices, avec l’accompagnement de ses pairs, le nouveau président du CILSS s’est engagé à faire du CILSS une organisation efficace et utile pour l’ensemble des 14 États membres.
Selon un communiqué de l’organisation, depuis 2015, sous la présidence du chef de l’État malien, Ibrahim Boubacar Keita, le comité permanent Inter-Etats contre la sécheresse au Sahel (CILSS) a enregistré d’importants acquis se traduisant, notamment, par le fonctionnement normal des organes de gestion, la modernisation des outils de gestion administrative, financière, comptable et des ressources humaines.
À cela, s’ajoutent l’augmentation des contributions des États, le recouvrement progressif des arriérés de cotisation des pays membres, l’adoption d’une nouvelle grille salariale et de nouvelles indemnités pour le personnel de l’Institution, et la mise en œuvre de nombreux projets et programmes pour renforcer la résilience des populations vulnérables.
Rappelons que cette conférence des chefs d’État a été précédée par la 25e réunion du Comité régional de Programmation et de Suivi (CRPS), qui s’est tenue du 02 au 4 février et par la 53e session ordinaire du Conseil des ministres le 05 février.
Ces différentes réunions ont été l’occasion pour les experts ministres et chefs d’État et de gouvernement des États membres du CILSS, de dresser le bilan de l’organisation depuis la dernière conférence tenue en avril 2015 à Bamako et de donner les grandes orientations stratégiques pour les années à venir.
En effet, au cours de la réunion du Comité régional de Programmation et de Suivi (CRPS), plusieurs documents ont été examinés et validés, à l’attention de la 53e session du Conseil des ministres.
Il s’agit, notamment du rapport du Secrétaire exécutif; de l’état de mise en œuvre des recommandations et décisions de la 52e session du Conseil des ministres ; de la réforme institutionnelle et organisationnelle du CILSS; des différents documents statutaires et dossiers spécifiques (rapport de résultats, rapports administratifs et financiers, Plan d’opération et projet de budget 2018).

Par Mohamed D. DIAWARA

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