Côte d’Ivoire, l’opposition réunie au sein de la plateforme CDRP, la coalition pour la démocratie la réconciliation et la paix estime que le pays n’est pas en guerre. Et par conséquent, un recours au parlement pour une modification de la constitution n’est pas légal.

” La modification de la constitution dans le contexte actuel va exacerber les tensions dans le pays.” souligne le porte-parole du CDRP, Ahizi Aka Daniel. La plateforme ajoute que cela pourrait accentuer les divisions dans le pays.

La coalition soupçonne une intention du chef du président Ouattara de vouloir briguer un troisième mandat lors de la présidentielle d’Octobre prochain.

 

Lors de son dernier message à la nation, le chef de l’Etat ivoirien a annoncé une modification de la constitution prévue avant la fin du 1er trimestre de 2020.

Alassane Ouattara a cependant indiqué que ces changements n’excluraient personne. “Il ne s’agit pas de caler qui que ce soit, (…) tout le monde pourra être candidat à l’élection présidentielle ” a-t-il précisé au cours d’une cérémonie de présentations de vœux de nouvel an.

Pour l’instant, les autorités ivoiriennes n’ont pas encore donné plus de détails sur les modifications envisagées.

Lundi, les évêques de Côte d’Ivoire ont dénoncé ce qu’ils ont qualifié de ” climat de peur” dans le pays à huit mois de la présidentielle. Dans un communiqué, l’épiscopat ivoirien se dit préoccupé par la situation socio-politique qui prévaut dans le pays à la veille des élections générales .

BBC