Le groupe armé centrafricain 3R a remis à la justice trois de ses éléments accusés d’être responsables du massacre de plus de 50 civils dans le nord-ouest du pays.

 

Les trois personnes auditionnées hier à Paoua près de la frontière avec le Tchad ont reconnu avoir conduit un groupe de 22 hommes en vue de mener cette opération armée.

Cela fait suite à un ultimatum lancé mercredi par la Mission de l’ONU en Centrafrique et les autorités centrafricaines qui demandaient au leader du groupe 3R de livrer dans les 72 heures les auteurs présumés du massacre et qu’il démantèle ses infrastructures.

Dans un communiqué, le groupe 3R condamne cette tuerie, rejette la responsabilité de cette opération sur “des éléments isolés ” et réitère sa “ferme volonté ” à continuer à œuvrer pour la paix.

Plus de 50 civils ont été tués ces derniers jours dans une série d’attaques.

La tuerie la plus importante depuis la signature, le 6 février dernier, d’un accord de paix entre le gouvernement et 14 groupes armés qui contrôlent une grande partie de la Centrafrique.

Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a décrété jeudi trois jours de deuil national en hommage aux victimes.

BBC Afrique