« Ouvrez les frontières ! » Ce refrain de la chanson de la reggae star Tiken Djah Fakoly devrait s’appliquer à l’interdiction européenne de voyage qui pénalise les acteurs des hydrocarbures africains. Pour eux, les mesures de restrictions de visas sont «contre-productives et nuisent à la capacité du secteur des hydrocarbures à soutenir la reprise économique de l’Afrique.

Raffineries de Hassi-Messaoud sont constituées de deux installations : une ancienne raffinerie qui fut mise en service en 1960, assurant une production de 120.000 tonnes par an de carburants et de butane et une nouvelle raffinerie d’une capacité de traitement de pétrole brut de 1.116.500 tonnes par an mise en service en 1979 et permettant le ravitaillement d’une grande partie du Sud en gasoil, kérosène et essences. Raffineries de Hassi-Messaoud sont constituées de deux installations : une ancienne raffinerie qui fut mise en service en 1960, assurant une production de 120.000 tonnes par an de carburants et de butane et une nouvelle raffinerie d’une capacité de traitement de pétrole brut de 1.116.500 tonnes par an mise en service en 1979 et permettant le ravitaillement d’une grande partie du Sud en gasoil, kérosène et essences. (Photo by Michel HUET/Gamma-Rapho via Getty Images)

Au nom de la circulation des biens et des personnes, l’Europe ne doit pas rester dans sa bulle sous prétexte de la pandémie de la Covid 19. Car, « les restrictions de délivrance de visas, la suspension des visas et des voyages entre l’Afrique et l’Europe restreignent fortement les efforts de relance de l’industrie pétrolière et gazière ».
« Nous appelons de toute urgence au pragmatisme et à l’adoption de mesures réalistes qui placent la sécurité des travailleurs et la reprise économique au centre des priorités des politiques publiques et de voyage », a déclaré Nj Ayuk, président de la Chambre africaine de l’énergie.
Ces mesures européennes empêchent de nombreux projets d’avancer et de contribuer avec succès à la relance du continent. De grands groupes comme Total, BP, Shell, Eni, ExxonMobil, Chevron, qui exploitent une part importante de la production quotidienne de pétrole et de gaz en Afrique, sont aussi perturbés par ces mesures de restriction.

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