Depuis quelques mois, l’espace CEDEAO est sous les projecteurs à cause des   multiples soulèvements populaires que l’on observe dans plusieurs pays de cet espace. Après le Mali, la Guinée Conakry, la Côte -d’Ivoire ,  le Nigéria entre dans la danse avec des mouvements de contestation contre leurs dirigeants  .

Après le printemps arabe, on n’est pas loin d’un autre printemps en Afrique de l’ouest avec la multiplication des foyers de soulèvements populaires contre  leurs dirigeants pour les uns et pour les violences policières pour les autres  .

Depuis quelques jours, l’espace CEDEAO mobilise toutes les attentions du fait des  manifestations dans plusieurs pays. Notamment en Guinée Conakry où se tiennent les élections présidentielles et au Nigéria où les populations manifestaient contre les bavures policières malgré les gages du Président Muhammadu Buhari de reformer la police nationale.

Ce n’est plus un doute ;  ce qui se passe dans les pays limitrophes du Mali, la Côte- d’Ivoire et la Guinée Conakry, respectivement dirigés par M. Alassane Ouattara et le Professeur Alpha Condé. Les deux présidents se présentent à la tête de leur pays pour un troisième mandat alors qu’une partie de la population conteste ce choix arguant qu’ils violent les Constitutions respectives de leur pays.

Depuis l’annonce de leurs candidatures, plusieurs personnes sont mortes dans les différentes manifestations violentes parfois réprimées par les forces de l’ordre. Chacun de ces pays compte déjà plus d’une dizaine de morts alors que la mobilisation ne faiblit pas. Malgré cette pression de la rue, le guinéen Alpha Condé  s’est présenté à l’élection du dimanche dernier et le pays est dans l’attente des résultats alors que les heurts opposent les manifestants et les forces de l’ordre. Même ambiance à Abidjan, capitale Ivoirienne où  les campagnes électorales pour le compte de l’élection du 31 octobre prochain sont (…)

KADOASSO.I

NOUVEL HORIZON