Plusieurs pays Africains au sud du Sahara n’ont toujours pas adopté leur code des personnes et de la famille. Plusieurs raisons expliquent cette situation : les pesanteurs socioculturelles, religieux et politiques.

 

Parmi les pays qui n’ont pas encore adopté leur code des personnes et de la famille, il y a entre autres le Niger, le Tchad, ou encore le Mali. Ces pays sont majoritairement musulmans. Cependant, il faut relever des exceptions. Le Sénégal, également pays musulman à plus de 90% a adopté son code depuis le 12 juin 1972, soit 12 ans après son accession à la souveraineté nationale et internationale, même si de plus en plus de voix s’élèvent pour exiger sa réforme. Le Bénin, s’est lui doté de son code le 7 juin 2002 après de moults péripéties.

Qu’est ce qui entrave l’adoption d’un code des personnes et de la famille dans certains pays Africains ? C’est le thème cette semaine du magazine débat sous l’Arbre à Palabres, présenté par Eric Topona. Ses invités :

Moustapha Amidou Nebié, avocat au barreau du Niger et vice-président de l’Association des jeunes avocats du Niger (AJAN).

Delphine Kemneloum Djiraïbé, avocate et défenseur des droits humains tchadienne et lauréate du prix franco-allemand des droits de l’Homme, qui lui a été décerné le 12 mars dernier à N’Djaména.

-Mamadou Ismaïla Konaté, avocat et ancien ministre de la Justice du Mali.

Pape Ibrahima Kane, chercheur en charge des questions régionales à l’Osiwa (Open society initiative for West Africa) basé à Dakar au Sénégal.

Source : Deutsche Welle