Dans le cadre du procès contre les auteurs du coup d’État manqué de 2015 au Burkina Faso, le procureur militaire a requis la prison à vie pour les généraux   Gilbert Dienderé et Djibrill Bassolé respectivement, chef d’état-major particulier de la présidence et ministre des Affaires étrangères sous le président déchu, Blaise Compaoré. Des peines sont aussi requises contre d’autres accusés dans cette affaire. 

 

Selon RFI, des peines allant, de 5 à 25 ans de prison sont requises contre plusieurs accusés dans ce coup d’État manqué au Burkina Faso. Ces personnalités politiques et militaires sont   inculpées pour « attentat à la sûreté de l’état », « complicité d’attentat à la sûreté de l’état », meurtres », coups  et blessures », et « incitations à commettre des actes d’indiscipline et trahison ». En plus de ces peines, le parquet a demandé également que les deux généraux soient destitués de leur grade. Pour les sous-officiers ayant planifié, arrêter  et séquestré les autorités de la transition, le procureur propose une peine de 25 ans de prison selon RFI,  et pour les hommes politiques accusés d’avoir soutenu, la tentative de ce coup d’État, parmi lesquels figure le colonel major Boureima Kéré, ex-chef  d’état-major particulier de la présidence sous la présidence, 5 ans de prison avec sursis. Enfin, pour le journaliste, Adama Ouedraogo dit Damiss, ainsi que l’Ex-Bâtonnier de l’ordre des avocats, maître Mamadou  Traoré, il est demandé une peine de dix (10) ans d’emprisonnement. Selon RFI, les avocats des parties civiles se disent surpris par ce réquisitoire : « on nous a jeté les peines à la figure comme s’il s’agit d’un jeu de loterie, sans aucune explication et là, tout le monde doit chercher à comprendre », a donné comme impression, maître Guy Hervé kam. Tandis que, les  avocats de la défense ne font pas trop de commentaires pour le moment selon RFI : «  nous allons donner notre avis devant le tribunal » a déclaré l’un des avocats du général Gilbert Diendéré, maître Olivier Yelkouni.

RFI