Dix nouveaux investisseurs à savoir le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire le Danemark, la Commission européenne, l’Allemagne, le Japon, Laerdal Global Health, les Pays-Bas, le Qatar et un donateur anonyme ont rejoint le Mécanisme de financement mondial (GFF) depuis le lancement de son processus de réapprovisionnement. Ils rejoignent les bailleurs de fonds existants, la Fondation Bill & Melinda Gates, le Canada, MSD for Mothers, la Norvège et le Royaume-Uni, pour financer le GFF et améliorer la santé et la nutrition des femmes, des enfants et des adolescents.

Selon un communiqué reçu au journal de l’économie malienne (LEJECOM) , le milliard de dollars USD engagé aujourd’hui à Oslo pour le fonds fiduciaire du GFF devrait être associé à 7,5 milliards de dollars USD supplémentaires de l’IDA/BIRD et cela, pour la santé et la nutrition des femmes, des enfants et des adolescents.la même source renseigne que le Burkina Faso a réaffirmé son engagement de consacrer au moins 15 % de son budget annuel pour améliorer la santé ; la Côte d’Ivoire s’est engagée à accroître son budget de santé à raison de 15% par année ; et, le Nigeria s’est réengagé à investir annuellement 150 millions de dollars USD de son budget pour durablement financer la santé et la nutrition des femmes, des enfants et des adolescents.

Ce milliard de dollars USD, explique-t-on,  aidera le partenariat du GFF à progresser dans sa démarche qui vise à s’étendre à l’ensemble des 50 pays aux besoins les plus importants et à transformer la façon dont la santé et la nutrition sont financées. « Aujourd’hui, nous fondons le grand espoir de voir les pays les plus pauvres du monde se constituer un avenir sain et dynamique dans lequel aucune femme, aucun enfant et aucun adolescent ne sera laissé pour compte.  », a déclaré Erna Solberg, Premier Ministre de la Norvège. « La raison d’être du GFF est l’appropriation nationale — travailler avec les pays pour établir des priorités et favoriser la mobilisation des ressources nationales. Cela constitue la grande force du GFF.  Il plaide de façon convaincante pour que les pays soient aux commandes et investissent
leur propre argent et, renforce la priorisation de l’allocation des ressources pour les secteurs sociaux de base, en particulier, le secteur de la santé », a déclaré Roch Marc Christian Kaboré, président du Burkina Faso.

« En 2018, toutes les mères devraient être en mesure de protéger leur propre santé ainsi que la santé de leurs bébés et de leurs enfants. Mais, chaque jour, 830 femmes meurent de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement et, chaque mois, 450 000 enfants de moins de cinq ans meurent inutilement », a dit Kristalina Georgieva, PDG de la Banque mondiale.
« Les femmes, les enfants et les adolescents en bonne santé contribuent à un cercle vertueux », a déclaré Melinda Gates, Co-Présidente de la Fondation Bill & Melinda
Gates. « Aujourd’hui, nous nous trouvons à l’orée d’un changement transformateur dans le domaine de la santé mondiale, où aucune femme, aucun enfant et aucun adolescent ne sera laissé pour compte. Le partenariat du GFF aide les pays à transformer l’avenir de leurs populations et cela, à travers une intégration culturelle, politique et financière de la priorisation de la santé. Il est essentiel d’appuyer les dirigeants à travers le monde pour qu’ils puissent opérer ces changements et, aujourd’hui, nous sommes ravis d’obtenir un tel soutien pour faire de cette vision une réalité », a déclaré Mariam Claeson, Directrice du GFF.
Le GFF a été fondé en 2015 par la Banque mondiale, les Gouvernements du Canada et de la Norvège, les Nations Unies et d’autres partenaires.

Adou Faye

Lejecom