Au Sénégal, le gouvernement appelle à une meilleure intégration des personnes vivant avec un handicap. Hier, le Premier ministre a rappelé l’importance de la loi d’orientation sociale. En effet, il s’agit d’une loi qui permet la pleine participation des personnes handicapées dans la société.

Mahammad Dionne a tenu ces propos à l’occasion de l’ouverture du premier conseil interministériel de l’année 2018. Ainsi, cette rencontre se consacre à l’état de mise en œuvre de la loi d’orientation sociale.

Dans son discours, le premier ministre a  rappelé le nombre de personnes vivants avec un handicap au Sénégal.

En 2002, ils représentaient 1,4% de la population, soient 138.897 personnes. Durant l’année 2013, ils étaient au nombre de 797.014 donc 5,9%.

« En adoptant la loi dite d’Orientation sociale, le Sénégal a voulu créer un cadre de référence à une politique publique capable d’assurer la pleine participation des personnes handicapées et leur inclusion dans notre société. Aujourd’hui, sept ans après sa promulgation, il nous a paru nécessaire de procéder à l’évaluation de l’état de mise en œuvre de cet instrument législatif fondamental dans notre politique d’intégration socio-économiques des personnes handicapées ».

Le Sénégal pose les jalons d’une égalité sociale

Le Ministre a mis en évidence la détermination du chef de l’Etat à réduire les inégalités sociales. Ainsi, il a rappelé la signature, en 2002 du premier décret d’application de la loi d’orientation sociale.

En 2017, plus de 50.000 cartes d’égalité des chances ont été délivrées.

Même si ces mesures ont été prises, leur application n’est pas vraiment effective.

« Cependant, nous constatons encore des manquements dans la prise en charge des personnes en situation de handicap ».

Le ministre renseigne que « l’état des lieux des progrès accomplis par (le Sénégal) dans le domaine de la gestion du handicap, identifier les manquements et contraintes et formuler des orientations au gouvernement en vue d’une meilleure intégration de nos compatriotes handicapés dans la société sénégalaise ».

Afrikmag