Un sommet extraordinaire de la Cedeao consacré à la lutte contre le terrorisme dans la sous-région se tient ce samedi 14 septembre dans la capitale burkinabè. Au centre des discussions : l’amélioration de la coordination sécuritaire entre pays membres et l’avenir du G5 Sahel, dont l’efficacité pose de plus en plus question.

Tout un symbole. Alors que le Burkina Faso enregistre semaine après semaine de nouveaux morts (dont 29 pour la seule journée du 8 septembre dans deux attaques dans le nord du pays), les chefs d’État de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) se retrouvent ce samedi à Ouagadougou pour tenter de renforcer leur coopération face à l’expansion de la menace jihadiste du Sahel vers le Sud et les pays côtiers.

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Décidé en juin à Abuja, ce sommet extraordinaire a pour but de réfléchir à une meilleure coordination sécuritaire entre pays membres au-delà du G5 Sahel (qui regroupe la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad), voire à sa refonte pure et simple. Les présidents mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et tchadien Idriss Déby Itno, dont les pays ne font pas partie de la Cedeao, sont d’ailleurs attendus à Ouagadougou. Avant le sommet des chefs d’État, prévu samedi, leurs ministres des Affaires étrangères, de la Défense et de la Sécurité doivent participer à des réunions pré

Jeune Afrique