Depuis N’Djamena, notre rédaction a été saisie de plusieurs dysfonctionnements et démarches au sein de la chancellerie de Paris.

Selon la source, le chauffeur Mahamat Ahamat Allamine ramené au temps de l’ex-ambassadeur Hissein Brahim Taha a été débarqué sans ménagement, car pour lui montrer diplomatiquement la porte, un autre chauffeur (un certain Goudja) a été recruter à sa place. Face à cette situation, le désormais ex-chauffeur Mahamat Ahamat Allamine a démissionné et est rentré à N’Djamena.

Deux autres personnes ont été recrutées sur ordre de l’ambassadeur actuel dont un standardiste proche de lui. Le nouveau standardiste Abderahim Mahamat Malloum serait un étudiant. C’est lui qui ferait (Conditionnel) des rapports sur le personnel de l’ambassade et sur qui pose les pieds à l’ambassade avant d’aller rendre compte à son patron journalièrement.

Le pauvre huissier Abakar Outhman se retrouve à l’étroit dans un environnement où la suspicion s’est profondément installée. Le maitre d’hôtel Pascal a aussi déposé sa démission depuis fin 2018 pour cause de mésentente et d’argent de prise en charge. Pourtant aucun signalement n’a été fait sur son départ et son salaire continue à être versé. Qui jouit de cela ?

D’autres problèmes se posent pour les ressortissants tchadiens en France. La plupart de ceux qui pâtissent sont les étudiants qui sont à Paris et en provinces qui viennent demander des documents de chancellerie.

Nos compatriotes et ceux de la diaspora se plaignent d’un manque d’attention de la part du 1er secrétaire de l’ambassade, Alexis Adams Hunwanou. Nos étudiants et compatriotes trouvent plusieurs tracasseries pour l’obtention des documents mineurs. Il est demandé à certains de revenir le lendemain alors qu’ils viennent de provinces pour régler leurs cas. D’autres de recourir aux personnels de l’ambassade, chacun ses connaissances pour obtenir un visa ou un document en urgence.

Le cas de la cellule MPS de Paris qui est très fragmentée vient s’y ajouter à l’ambiance nauséabonde qu’entretient la chancellerie. Certains qui ont l’oreille de l’ambassade sont reçus et conseillés tandis que d’autres qui ont l’oreille de leur base sont minimisés. L’ambiance délétère est racontée sous cape tellement les rumeurs bruissent à l’ambassade du Tchad à Paris.

Correspondance particulière

Taher Abdessalam

Tchadanthropus-tribune