« Le drame de l’islam au Mali, c’est que les leaders islamiques se sont préoccupés de problèmes d’homme à homme plutôt que de Dieu.

Quand l’amour de ce bas monde prédomine, quand la crainte de la pauvreté assaille, alors le vrai message de l’islam est terni ».

Général ATT Président de la République (Juin 2003)

Quelque soit votre volonté de lutter contre la corruption, si vous avez une justice qui ne soit suit pas, vous perdez votre temps. »

Feu Tiéoulé Mamadou Konaté Président du BDIA novembre 1994

« Je dis qu’il faut rapatrier le dossier des régions du nord-Mali, entreprendre des démarches pour ouvrir le débat au Mali, entre Maliens concernés.

C’est ça l’approche du BDIA.

Mais avant cela, il ne faudrait rien négliger sur le plan de la sécurité, pour que les populations puissent être à l’abri d’attaques, d’assassinats.

Notre gouvernement doit redoubler l’effort pour convaincre les rebelles que la paix est possible dans l’honneur et la négociation.

Mais, il doit être clair que cela n’est compatible, ni avec la surenchère, ni avec les pressions internationales, encore moins, avec les attentats terroristes ».

 Alpha Oumar Konaré, Président de la République (8 Juin 1992)

« Le gouvernement de la République n’a pas le droit de tricher avec notre peuple en s’engageant sur la voie des promesses faciles qu’il ne pourra tenir. Il devra cependant jouer les règles de la rigueur, de la bonne gestion, de la transparence, de la solidarité et de la justice ».

Zoumana Sacko, ex-premier ministre (Juin 1993)

“Je souhaite que le jeu institutionnel, majorité présidentielle-opposition, se déroule dans le respect mutuel, surtout dans la prise en compte des intérêts de ce peuple qui a tant souffert mais qui comporte en son sein, d’énormes ressources morales et surtout qui a démontré par le passé, sa capacité extraordinaire à faire face aux défis.”

 Feu Modibo Keïta, Président de la République (19 Novembre 1968)

“Le Mali, ce n’est pas nous, ce n’est pas non plus ceux qui viennent de prendre le pouvoir. Le Mali, c’est vous !” [NDLR : s’adressant à la jeunesse]

Tiébilé Dramé, Secrétaire Général du Parena (Mars 1996)

“Quand on a été torturé ensemble, quand on a partagé les mêmes cellules de détention, qu’on ait fait partie des mêmes convois de déportation, d’exil intérieur, il est normal qu’on soit du même côté.”

 Adame Bâ Konaré, première Dame du Mali (Mars 2001)

“Moi-même, je sais que les dossiers de justice, malheureusement, ne sont toujours pas rendus à la satisfaction des femmes. J’enrage, moi-même, de voir que les femmes sont les souffre-douleurs dans les foyers par rapport aux lois.”

 Issé Doucouré, (avril 2001)

“Les nouvelles générations sont venues au syndicalisme, parce qu’il y a des grands parleurs. Et le peuple ne croit qu’à celui qui crie haut.

Ils n’ont aucune formation, aucune expérience. Ils sont uniquement guidés par le profit. C’est pourquoi aujourd’hui, l’UNTM n’est que l’ombre d’elle-même”.

                                                                                                                          Rassemblés par Boubacar Sankaré

 

Le 26 Mars