Lettre ouverte en ligne adressée aux Présidents des pays membres du G5 Sahel, au président en exercice du G5 Sahel, au secrétariat permanent du G5 Sahel, aux partenaires du G5 Sahel, à l’Algérie, à la Libye, au Président du Mali, aux Premiers Ministres des pays du G5 Sahel, aux Ministres chargés du G5 Sahel, aux points focaux du G5 Sahel, au CSA, au Ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, au Ministre de la réconciliation nationale, de la paix et de la cohésion sociale, au Ministre de la défense, au Ministre de la sécurité et de la protection civile, au CNCA, aux partis politiques, à tous les citoyens des pays du sahel, à   tous   les   Maliens,   à   tous   les   Partenaires (ONU/MINUSMA, BARKHANE, …) et aux médias.

Je suis membre de la société civile, Président de l’ONG Tilwat International.

Je ne suis membre d’aucun parti politique, d’aucun mouvement armé et d’aucun mouvement d’auto-défense.

J’ai créé une passerelle internet pour la paix et la réconciliation au Mali depuis 2012, à travers mes lettres ouvertes et mes contributions sur des problématiques liées à la crise Malienne.

 

Elle permet de rapprocher les Maliens entre eux, d’établir des échanges entre eux pour dissiper certaines incompréhensions et amalgames ET favoriser la culture de la paix et de la réconciliation nationale.

 

C’est une passerelle d’intermédiation pour la paix et la réconciliation au Mali.

 

Cette passerelle inter-Maliens a suivi toutes les étapes de conception de l’accord de paix, sa signature et la période après la signature jusqu’à présent.

 

C’est ainsi que des centaines, voire des milliers, de lettres ouvertes adressées au Président du Mali, aux Maliens et aux Partenaires (ONU/MINUSMA, UA, CEDEAO, UE, …) et de contributions ont été écrites par mes soins dans ce cadre.

 

Des lettres ouvertes, sur mes répliques aux critiques de Soumaïla Cissé, de Dr Soumana Sako, et de Tiébilé Dramé relatives à l’accord de paix et à la conférence d’entente nationale, rentrent aussi dans ce cadre.

 

Elles ont été précédées par d’autres contributions et lettres ouvertes en ligne comme répliques aux critiques, sur l’accord de paix, de Tiébilé Dramé, Dr Soumana Sako, Pr FOMBA Ibrahima, des Directeurs de recherche Français, Hervé Bourgeot et Joseph Bruno Jailly, etc.

 

Dicté par mon patriotisme, ma motivation, c’est d’établir la vérité et de contribuer à la paix et à la réconciliation au Mali.

 

  1. Quelques éléments sur mon engagement patriotique

 

Mon objectif principal est de rapprocher les Maliens entre eux afin qu’on aboutisse à une paix et une réconciliation durables dans un Mali, Un et Indivisible, sans fédération ni confédération ni partition ni indépendance d’aucune partie du Mali.

 

Les quelques éléments suivants découlent de mon engagement patriotique :

 

  1. Mes répliques aux critiques relatives à l’accord de paix afin d’établir la vérité et contribuer à la paix et à la réconciliation. En 2015, j’avais fait appel pour l’organisation d’un dialogue national inclusif (dialogue inclusif intra et inter-communautaire) entre toutes les forces vives de la nation en conclusion de mes répliques aux critiques de Joseph Brunet Jailly et à celles de l’opposition. En plus, j’ai proposé dans ces répliques une méthodologie pour rendre plus inclusif l’accord de paix.
  2. C’est en plus de ma fonction de Président de l’ONG TILWAT international et d’expert consultant, sur les TIC, la Gouvernance et la Sécurité, que je m’organise pour écrire ces contributions et ces lettres ouvertes pour mon pays afin de contribuer à résorber la crise dans laquelle il est plongé.
  3. De plus, plusieurs séminaires que j’ai animés ont été organisés sur le projet d’accord d’Alger, dont le séminaire que l’ONG TILWAT International, en partenariat avec des ministères du gouvernement et des partenaires, avait été organisé à GAO, du 13 au 17 décembre 2014, sur projet d’accord d’Alger, sur le renforcement du vivre ensemble, sur la réconciliation nationale et sur la régionalisation, a permis la sensibilisation et la formation de la jeunesse et des populations de la région de GAO pour une adhésion aux pourparlers inclusifs inter-Maliens d’Alger et au projet d’accord pour la paix et la réconciliation au Mali qui était issu de ces derniers.

Alors qu’au début de ce séminaire, il y avait un rejet total à GAO de ces pourparlers inclusifs inter-Maliens d’Alger, à la fin du séminaire, après les cinq jours de formation et de sensibilisation, l’adhésion était totale à ces pourparlers et au projet d’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

Un appel indiquant cette adhésion a été lancé, sur l’ORTM, par les participants à ce séminaire. Ils ont conseillé à la CMA d’y adhérer.

Ce séminaire avait été médiatisé sur l’ORTM et un bilan avait été fait et publié sous forme de lettre ouverte sur internet (mali jet, mali web, …).

Cette lettre avait été adressée en ligne au Président, aux Maliens et aux partenaires.

Plusieurs internautes ont contribué en réponse à cette lettre ouverte sur  mali jet et sur d’autres médias (réseaux sociaux, journaux, …).

 

  1. J’ai animé, en décembre 2014, une émission sur radio nata de GAO pour la sensibilisation sur l’accord de paix et le DDR. L’enregistrement audio de cette émission fait l’objet de plusieurs rediffusions sur la radio nata et sur plusieurs autres radios dans la région de GAO.
  2. En mars 2015, le meeting de GAO auquel j’ai participé activement et qui a été très médiatisé sur l’ORTM, avec ma prise de position, celle des dignitaires, des officiels, des communautés et des citoyens de GAO (jeunesse, femmes, …) de GAO et mon appel à l’union autour du projet d’accord d’Alger, était venu aussi en appui au projet d’accord d’Alger.
  3. Une émission sur l’ORTM relative à ce meeting, aux marches de Bamako, Ségou et Tombouctou et d’une façon générale à l’appui au projet d’accord d’Alger, commentée par le Ministre de la réconciliation nationale en mai 2015, montre la tendance au regroupement autour de ce projet d’accord.

 

  1. J’avais déjà lancé un appel en avril/mai 2015 pour la création, indépendamment des bords politiques, d’un comité national, avec des ramifications nationales, pour la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation signé, le 15 Mai 2015, à Bamako.

Ce comité étant déjà créé, impulsons une vraie dynamique autour de cet accord pour la paix et la réconciliation au Mali au bénéfice des populations du Mali et pour leur bien-être.

L’engagement patriotique de chacun(e) est sollicité.

  1. Du 25 décembre 2016 au 04 février 2017, des concertations inclusives en prélude à la conférence d’entente nationale ont été organisées, dans la région de GAO, sous la supervision de l’ONG TILWAT International.

Des lettres ouvertes en ligne ont été publiées, sur internet , facebook et les réseaux sociaux, pour faire le bilan de ces concertations inclusives dans la région de GAO.

  1. Plusieurs contributions et lettres ouvertes ont été écrites en 2017 sur la conférence d’entente nationale par mes soins pour sensibiliser et appeler à la participation à cette dernière par les citoyens et l’opposition.
  2. En 2017, j’ai fourni mes bons offices pour l’organisation de la médiation entre les camps NON et OUI au référendum, ainsi IBK a eu à surseoir à la révision constitutionnelle. Une lettre ouverte a été publiée par mes soins sur cette médiation et l’appel pour l’organisation d’un dialogue inclusif entre toutes les forces vives pour dissiper les malentendus et éradiquer durablement la crise.
  3. En 2017, j’ai rencontré le secrétariat permanent du G5 Sahel pour leur présenter le projet de proposition de création du G7 Sahel, devenu G5 Sahel, que j’avais proposé, en 2010/2011, aux Chefs d’Etats de la zone sahel,
  4. Le 13 février 2018, publication de la lettre ouverte pour réclamer ma paternité du G7 Sahel devenu G5 Sahel.
  5. Le 01 septembre 2018, invité en tant qu’expert de la radio MIKADO FM de la MINUSMA pour analyser les événements de la semaine incluant l’arrivée de Jean Pierre Lacroix, Secrétaire Général Adjoint de l’ONU, pour sensibiliser au plus haut niveau sur le pacte pour la paix au Mali. A cette occasion, j’ai annoncé que je réclame ma paternité du pacte pour la paix au Mali et qu’une lettre de réclamation sera publiée dans ce sens.
  6. Le 04 mars 2019, publication d’une lettre ouverte pour réclamer ma paternité du Pacte pour la paix au Mali. J’ai reçu pour cette proposition les félicitations du Ministre de la réconciliation nationale, de la cohésion sociale et de la paix.
  7. Pendant la couverture de l’élection présidentielle 2018 du Mali, au cours des débats, sur africable, auxquels j’ai participé, comme débatteur, en aout 2018, j’ai fait appel aux religieux, aux notabilités et à la société civile pour la médiation entre IBK et Soumaïla Cissé.
  8. De Septembre à novembre 2018, j’ai fourni mes bons offices pour l’organisation de la délégation pour la médiation entre IBK et Soumaïla Cissé. Cette médiation était dirigée par le cardinal ZERBO, le Patriarche NIARE et le Chérif Ousmane Madani HAIDARA. Elle s’appuie sur une plateforme d’entente, que leur a fait livrer Dr Anasser Ag Rhissa, Président de l’ONG TILWAT International. Cette plateforme est constituée de trois points dont le partage de pouvoirs et de responsabilités avec respect des engagements ET le dialogue national inclusif.

Pour le partage de pouvoir et de responsabilités, un gouvernement de mission de large ouverture a été constitué en mai 2019 après création d’un accord politique de gouvernance entre le Premier Ministre, l’opposition et la société civile.

L’accord politique de gouvernance intègre le dialogue national inclusif.

  1. Pendant les mois de mai, juin, juillet et août 2019, plusieurs lettres ouvertes sur ce dialogue national inclusif et le gouvernement de mission de large ouverte ont été publiées sur internet par mes soins.
  2. Pendant les mois de juin et juillet 2019, à l’occasion d’une mission à GAO pour la sensibilisation et le bilan sur l’accord de paix, lors de l’émission que j’animais sur la radio nata de GAO, un nouvel enregistrement a été fait pour la sensibilisation et le bilan sur l’accord de paix, quatre ans après sa signature. Cet enregistrement a fait l’objet de plusieurs rediffusions sur nata et sur plusieurs radios de la région de GAO.

 

  1. Mes bons offices pour l’organisation de la médiation entre IBK et Soumaïla Cissé et Instigateur de l’idée du dialogue national inclusif

 

Depuis les débats sur africable auxquels je participais en Août 2018, en tant qu’un des débatteurs, j’ai proposé que des religieux, des notabilités et des membres de la société civile puissent constituer une délégation pour la médiation entre IBK et Soumaïla Cissé.

Après les avoir organisés, de septembre à novembre 2018, pour participer à cette délégation, sous la conduite du cardinal Zerbo, du Patriarche Niaré et du Chérif Ousmane Haïdara, cette dernière a été reçue le 05 décembre 2018 par Soumaïla Cissé et plus tard par IBK.

Lors de mon entretien de trois heures de temps avec Mahmoud Dicko lorsqu’on organisait cette délégation, il m’avait fait part du fait que le Chérif Ousmane Haïdara ou bien lui-même ferait partie du leadership de cette délégation.

Soumaïla Cissé a rencontré le cardinal Zerbo, le 14 Février 2019 au matin et le soir, IBK a appelé Soumaïla Cissé, par téléphone, sans que ce dernier ne s’y attende.

Depuis, plusieurs rencontres (cinq) ont eu lieu entre eux afin de décrisper la situation et lancer un dialogue national inclusif entre tous les acteurs des forces vives Maliennes et les partenaires.

Ils semblaient suivre un fil conducteur ressemblant à celui proposé par la plateforme d’entente soumise par la médiation précédente, conduite par le cardinal Zerbo, le Patriarche Niaré et le Chérif Ousmane Madani, et que leur avait fait livrer Dr Anasser Ag Rhissa, Président de l’ONG TILWAT International. Cette plateforme d’entente comprend trois points clés, à savoir :

. une fois qu’ils se seront entendus sur la méthode et le cadre à utiliser, définir à partir des besoins communs des Maliens et des revendications émanant de la crise multiforme à laquelle est confrontée le Mali, une vision, orientée citoyen, pour le développement durable et équitable du Mali en s’appuyant sur le programme qui leur a été soumis.

. opter pour un partage de pouvoirs, compte-tenu de la régionalisation, ET de responsabilités, à travers un gouvernement de large ouverture avec respect des engagements : j’avais proposé qu’IBK prenne un membre de la société civile comme Premier Ministre MAIS compte-tenu de la conjoncture actuelle et de son implication hautement patriotique, en liaison avec IBK, pour la résolution de cette crise multiforme, Soumaïla Cissé est la personne idoine qu’IBK pourrait choisir comme Premier Ministre.

Compte-tenu de cette conjoncture et du blocage actuel du processus de la révision constitutionnelle par la non-participation de certains partis de l’opposition, de certains éléments de la société civile et de certains éléments des groupes armés Maliens, prendre une autre personne « non consensuelle », comme Premier Ministre, serait une erreur.

Excellent choix d’IBK, le nouveau Premier Ministre, Dr Boubou Cissé, est un technocrate, non affilié à aucun parti politique.

Calme, consensuel et avançant avec méthode, le jeune Premier Ministre, Dr Boubou Cissé, saura faire face aux défis (économiques/financiers, sécuritaires, sociaux, …) en l’épaulant, TOUS (TOUTES), par le respect des engagements des uns (des unes) et des autres, à travers un gouvernement de large ouverture avec respect strict des engagements.

. lancer un dialogue national inclusif entre TOUS les acteurs des forces vives pour décrisper et pour dissiper tous les malentendus issus de la crise multiforme dont la crise politique est une des composantes principales. Je suis instigateur de l’idée du dialogue national inclusif. En 2015, 2017, 2018 et 2019, j’ai appelé pour ce dialogue national inclusif entre TOUTES les forces vives de la nation.

Il est à noter qu’en plus de la crise politique, se sont ajoutées d’autres crises (sécuritaire, sociale, …) comme je l’avais indiqué lors du débat Africable, en août 2018, pendant lequel j’avais proposé que soit organisée cette médiation, entre IBK et Soumaïla Cissé, dont j’ai assuré les bons offices et l’organisation.

Il convient :

(1) de féliciter cette délégation, conduite par le cardinal Zerbo, le Patriarche Niaré et le Chérif Ousmane Haïdara, pour cette médiation qui a réussie entre IBK et Soumaïla Cissé,

(2) de signaler une nouvelle dynamique apportée par les notabilités de Bamako en direction d’IBK, suite à la marche du 05 avril 2019 organisée par Mahmoud Dicko et le Chérif Bouyé de Nioro. En plus de pointer du doigt les forces étrangères (Minusma, Barkhane), la mauvaise gouvernance et l’insécurité, la doléance principale de cette marche étant la demande de démission du Premier Ministre d’alors, Soumeylou Boubèye Maïga. Les notabilités de Bamako ont sollicité IBK afin, entre autres, qu’il s’adresse aux Maliens compte-tenu des grèves et des crises qui secouent le Mali.

(3) d’indiquer la réception à Koulouba, le 08 avril 2019, à la demande d’IBK, des religieux accompagnés de Mahmoud Dicko ainsi que la délégation précédente.

(4) de préciser qu’IBK s’est adressé aux Maliens pour décrisper la situation et apporter des éléments de solutions face à ces crises et à ces grèves.

Qu’IBK soit remercié ainsi que Mahmoud Dicko (pour son message d’apaisement) ainsi que tous les membres de cette délégation, les religieux et les notabilités de Bamako avec à leur tête le patriarche Niaré.

  1. Ma Paternité du G5 Sahel ET du Pacte pour la paix au Mali et Protection de nos œuvres intellectuelles

Dans le domaine des œuvres intellectuelles (exemple, proposition d’une contribution ou d’un projet ou d’un programme intégré comme celui que j’avais proposé pour la création du G7 Sahel devenu G5 Sahel ou d’une stratégie multi-acteurs que j’ai proposée et qui est le cœur du pacte pour la paix au Mali dont je réclame la paternité ainsi que celle du G5 Sahel), la propriété intellectuelle (PI) protège les droits des propriétaires de ces œuvres.

 

Ces droits sont des droits de l’auteur (ou des auteurs) de cette (ces) œuvre(s) permettant de protéger ces œuvres contre le piratage ou la falsification ou le fait de nier qu’elles appartiennent à telles ou telles personnes physiques et/ou morales.

 

Contrairement à ce que certains pourront penser, ces droits pourront être réclamés par l’auteur ou les auteurs, ce n’est pas un manque de sagesse et de sérieux de réclamer ces droits.

On est plus pris au sérieux lorsqu’on protège ses droits, ses œuvres.

 

Que deviendrait le Propriétaire de facebook s’il n’y avait pas de droits qui protègent facebook et qui garantissent qu’il est sa propriété ?

 

Regarder en Afrique, les artistes ont du mal à vivre de leurs œuvres, car ces dernières ne sont pas protégées ou le sont de façon limitée.

 

Communiquez avec les bureaux des droits d’auteurs et de la propriété intellectuelle, ils vous en diront plus.

 

Poussé par mon patriotisme, j’avais proposé le programme intégré et l’initiative G5 Sahel aux chefs d’états de la zone sahel et à leurs partenaires en 2010/2011.

 

J’avais aussi proposé,  depuis le 21 SEPTEMBRE 2015, la stratégie multi-acteurs, cœur du pacte pour la paix au Mali, dont je réclame aussi la paternité et la reconnaissance associée, au Président Malien, aux Maliens et aux partenaires (ONU/Minusma, CEDEAO, UE, UA, …).

 

Être utile aux autres, à ses sœurs et frères Maliens et ceux de la zone sahel, en proposant l’initiative G5 Sahel ou le pacte pour la paix au Mali ne signifie pas être contre ses propres intérêts ou être obligé d’oublier ses droits : la propriété intellectuelle, comme nous l’avons vu précédemment, est un droit.

 

Changeons de comportements en protégeant nos œuvres, nos droits (d’auteurs), on nous prendra plus au sérieux.

 

Adaptons-nous, ouvrons-nous, exigeons plus de sérieux.

 

Les Maliens et les ressortissants de la zone sahel doivent saluer et accompagner cette réclamation de ma paternité du G5 Sahel ET du pacte pour la paix au Mali, visant à protéger nos œuvres intellectuelles et littéraires et notre patrimoine culturel.

 

Nous (Maliens) devons être heureux du fait que notre Président IBK ait été choisi lors du 32 ième sommet de l’union africaine comme coordonnateur de l’union africaine pour les arts, la culture et le patrimoine.

 

En tant que tel, une partie importante du travail consistera après un inventaire de cette richesse constituée par les arts, la culture et le patrimoine (physique et immatériel) Africains, à trouver des stratégies idoines de protection durables des droits d’auteurs et de la propriété intellectuelle associés.

 

L’impact de cette richesse et des droits d’auteurs et de la propriété intellectuelle induits sur la dignité, la liberté et la paix seront importants à étudier.

 

Pensons-y.

 

Nous attendons beaucoup du leadership de notre Président IBK, en tant que coordinateur de l’union africaine pour les arts, la culture et le patrimoine, afin d’impulser cette dynamique en particulier en protégeant nos œuvres intellectuelles et littéraires.

 

Cette réclamation de ma paternité du G5 Sahel ET celle du pacte pour la paix au Mali doit pousser tous les Maliens à réfléchir et les pousser à contribuer à la protection de leurs œuvres et de notre patrimoine (matériel et immatériel).

 

Ouvrons-nous les uns aux autres, protégeons notre patrimoine et nos œuvres, soyons tolérants, cultivons le vivre ensemble et le respect.

 

  1. Mon expertise, Mes contributions et Lettres ouvertes sont-elles suffisamment reconnues au Mali ?

 

Je suis expert TIC, Gouvernance, Sécurité et Développement Durable.

 

. En 2016, j’étais débatteur et modérateur sur l’ORTM de l’émission « Apports de la jeunesse en liaison avec l’accord de paix ».

 

. En 2017, j’étais l’expert consultant sur la méthodologie inclusive de la conférence d’entente  nationale du Mali.

 

. En 2011 et 2018, j’étais l’expert sur les NTIC, le développement durable et l’économie verte de la francophonie et du Niger.

 

. En 2018, je faisais partie des débatteurs dans l’émission de dimanche d’Africable TV mais aussi sur Energy TV et radio.

 

Mon expertise, mes contributions et lettres ouvertes sont suffisamment reconnues sur les médias.

 

Plusieurs internautes, dont un ayant le pseudo Ryth7, qui était constant, m’envoyaient souvent des messages depuis des années, de 2015 à 2018, en réponses à mes lettres ouvertes et contributions.

 

Je les remercie de leurs messages pleins de conseils. Ils admiraient ma ténacité, mon engagement et mon patriotisme.

Pour certains d’entre eux, dont Ryth7, le Mali n’est pas suffisamment reconnaissant à mon égard et ne veut pas avancer, donc, ils me demandent de me reposer : il n’y a rien à l’horizon, c’est peine perdue d’avance … disait Ryth7.

Ils me conseillent, donc, de tout abandonner et me consacrer à autre chose.

Par rapport à mon engagement pour une solution durable à la crise Malienne, c’est en partie vrai, le Mali n’est pas suffisamment reconnaissant à mon égard car jamais le Premier Ministre ni le Président IBK ne m’ont écrit pour dire merci de tout mon engagement pour le Mali même si j’ai reçu des félicitations de certains Ministres et j’ai été reçu par des conseillers à la Primature (sur le G5 Sahel) et à la Présidence (sur ma méthodologie inclusive) :

 

(1) en 2014, des conseillers du Président IBK m’ont reçu pour ma proposition de méthodologie inclusive pour plus d’inclusivité de l’accord de paix.

 

(2) en 2015, le Ministre des affaires étrangères, Abdoulaye Diop, qui m’avait envoyé un message de félicitation pour mon patriotisme et mon engagement pour le Mali.

 

(3) en 2015, Hameye Dicko, Président d’un parti politique Malien, m’a téléphoné pour me féliciter pour mes répliques aux critiques de Joseph Brunet Jailly et celles de l’opposition.

 

(4) en 2016, le Ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation après les  séminaires et les concertations inclusives que j’avais animés à GAO, m’a félicité pour ces initiatives.

 

(5) en 2017, j’ai été reçu à la Primature et on a apprécié ma proposition de création du G7 Sahel devenu G5 Sahel.

 

(6) en 2017, j’ai été retenu comme expert consultant sur la méthodologie inclusive par le Président de la conférence d’entente nationale du Mali. Ma méthodologie inclusive a été appliquée à la conférence d’entente nationale.

 

(7) en 2018, le Ministre de la réconciliation nationale, de la cohésion sociale et de la paix m’a reçu et  m’a félicité quand il a su que c’était moi qui avais fait la proposition du pacte pour la paix au Mali retenu par l’ONU et le Mali.

En guise de reconnaissance, je remercie le Président du Mali, Dioncounda Traoré, pendant la transition, pour m’avoir écrit et félicité de mon engagement et de mon patriotisme et de m’avoir demandé de lui envoyer toutes mes propositions de sortie de crise, ce que j’avais fait.

Je signale que, sans l’afficher, le Mali reconnait bien mon expertise et la prend en compte CAR j’avais proposé avant leur création ou validation par le Gouvernement Malien :

 

– La création du G7 Sahel (devenu G5 Sahel) aux pays de la zone sahel depuis 2010/2011, validé en 2014.

 

– le Pacte pour la paix au Mali validé et appliqué après ma proposition de ce pacte à l’ONU et au Mali : Stratégie pour garantir le respect de l’accord et l’engagement des parties et de tous les acteurs pour une mise en œuvre et un suivi stricts de l’accord de paix.

 

– Une méthodologie pour l’inclusivité de la conférence d’entente nationale : j’étais l’expert consultant pour la méthodologie inclusive de la conférence d’entente nationale organisée en 2017.

– La commission vérité, justice et réconciliation et ses ramifications régionales.

– La commission nationale pour la coordination de l’accord et ses ramifications régionales (en cours).

– L’adaptation et l’évolution (pour la rendre compatible à la mise en œuvre de l’accord de paix et pour plus d’inclusivité, continuer les pourparlers au Mali à travers le dialogue intercommunautaire afin d’aboutir à la cohésion et la réconciliation nationale) de l’institution formée autour du Haut Représentant du Président de la République.

– Un appel à tous les acteurs nationaux et internationaux (ONU.MINUSMA, UA, UE, CEDEAO, …) pour un engagement sans complaisance des parties et de tous les acteurs pour une mise en œuvre diligente de l’accord de paix : appel qui a été suivi par l’ONU/MINUSMA, le CSA, le Gouvernement Malien, l’UA, le CEDEAO et les Etats Unis.

Par contre, plusieurs de mes contributions et de mes lettres ouvertes au Président, aux Maliens et aux Partenaires, dont certaines étaient écrites depuis plus d’un an, ET certaines de mes actions ne sont pas considérées ou n’ont pas encore reçu de suite, dont :

 

– Le fait de solliciter un poste gouvernemental en liaison avec (1) l’accord de paix ou la gestion du pacte pour la paix dont le réclame la paternité OU (2) le G5 Sahel dont le réclame aussi la paternité.

– Une stratégie et une méthodologie pour l’inclusivité de l’accord de paix.

– Des propositions pour lutter contre l’embrasement généralisé.

– Des propositions pour traiter le cas des enfants Maliens enrôlés de force par les Djihadistes et le cas des Djihadistes Maliens repentis sincèrement : pas encore considérées par le Gouvernement du Mali.

– Une stratégie globale de défense stratégique et de sécurité durable : non encore prise en compte mais la primature m’a invité pour en parler sans donner suite.

– Une approche et une organisation pour que TOUS les Maliens, indépendamment de leur bords politiques, puissent participer à la mise en œuvre de l’accord de paix.

– Une veille permanente sur l’accord de paix et le pacte pour la paix : jamais considérée par le Gouvernement.

 

  1. Le Mali Un et Indivisible sans fédération, ni confédération ni partition et ni indépendance d’aucune partie du Mali

 

JE RAPPELLE QU’UNE MÉTHODOLOGIE INCLUSIVE A ÉTÉ UTILISÉE LORS DU PROCESSUS INTER-MALIENS D’ALGER AYANT SERVI A CONCEVOIR L’ACCORD DE BAMAKO.

Ce dernier est issu d’un consensus entre parties Maliennes sous la supervision de la médiation internationale. Les différentes étapes de sa conception ont été validées (via des rounds) par les forces vives de la nation à travers des rencontres et des tables rondes auxquelles ont participé, entre autres, des députés et des membres de l’opposition et de la société civile.

EN PLUS, UNE CONFÉRENCE D’ENTENTE NATIONALE A CONTRIBUÉ A OPTIMISER CETTE INCLUSIVITÉ POUR UNE PARTICIPATION MAXIMALE DES MALIENS DE TOUTES LES RÉGIONS.

La conférence d’entente nationale, prévue dans l’accord de paix, a été organisée en 2017 sous la Présidence du médiateur de la République.

 

Elle a renforcé la légitimité de cet accord en le validant et en appelant pour sa mise en œuvre intégrale et inclusive.

L’accord de paix met en avant la régionalisation dont une des clés de voûte est l’élection des présidents des régions au suffrage universel direct.

La décentralisation et son opérationalisation, la régionalisation, prévoient un Etat décentralisé avec partage de pouvoir (art 6 du projet d’accord), des missions, des responsabilités, des compétences et des attributions avec les collectivités territoriales.

Ce partage ne doit pas être vu comme un effondrement ou un démantèlement de l’Etat central ou une perte de souveraineté.

Malheureusement, c’est ainsi que certains, comme vous, l’interprètent.

Les régions seront autonomes dans le cadre de cette régionalisation à travers leur libre administration avec les populations et les ressortissants de ces régions qui seront au centre de leurs gestions et gouvernances.

Donc, le peuple sera au centre de la gouvernance et de la gestion des régions et des collectivités territoriales.

Chacune de ces collectivités territoriales sera gérée par ses ressortissants.

La régionalisation n’entrainera pas le fédération ni l’indépendance d’aucune partie du Mali ni la partition du Mali.

CEUX QUI PROPOSENT OU CEUX QUI PENSENT QU’IL Y AURA LA FÉDÉRATION OU L’INDÉPENDANCE OU LA PARTITION AU MALI OUBLIENT LES RÉALITÉS DU MALI.

ILS ONT, AU MOINS, L’AVANTAGE D’ ÉVEILLER LE MONDE ENTIER SUR CE QUE JE DISAIS, A SAVOIR QUE LA FÉDÉRATION AVEC DEUX ÉTATS FÉDÉRÉS DONT UN DES ÉTATS FÉDÉRÉS SERAIT CONSTITUÉ PAR LES CINQ RÉGIONS DU NORD DU MALI (que certains souhaitent appeler AZAWAD), ENGENDRERAIT UNE INSTABILITÉ PERMANENTE ET DES CONFLITS VOIRE UNE GUERRE CIVILE ENTRE LES ÉTATS FÉDÉRÉS.

En effet, la crise au Mali et la déchirure du tissu social et politique feront que le démarrage au Mali d’une telle fédération sera chaotique car au niveau fédéral la cohésion sera limitée, le courant décentralisateur sera très fort ET le courant centralisateur (agissant pour la constitution de la fédération) sera affaibli par les cicatrices issues de la guerre (guerre de Kidal, tuerie d’Aguelhoc, tueries à Ménaka, Léré, Goundam, …, effets de la crise) entre les parties à fédérer.

Au Mali, dans le cadre d’une fédération (quel que soit le type de fédération), le courant centralisateur sera difficile à impulser à cause des querelles internes au sein de la partie fédérée constituée par le nord du Mali et des conflits entre parties fédérées.

Il restera très faible par rapport au courant décentralisateur qui s’amplifiera.

D’où une INSTABILITÉ CONSTANTE de cette fédération, QUI GÉNÉRERA UNE GUERRE CIVILE.

Avec la fédération au Mali, on arrivera à l’émiettement du pays, ce qui est encore plus dangereux et engendrerait les mêmes conséquences (instabilité permanente et conflits voire guerre civile) voire pire car l’intégrité territoriale et la cohésion nationale n’existeront plus.

De plus, d’autres zones (cercles, arrondissements, …) à l’intérieur des régions voudront, probablement, faire la même chose : être aussi des états fédérés.

Ainsi, l’émiettement sera vraiment total, donc, plus de composante fédérale (l’esprit patriotique fédéral sera inexistant et la cohésion limitée) et plus d’État fédéral.

Cette situation serait très très grave.

Compte-tenu de la situation du Mali, quel que soit le nombre d’états fédérés à créer, la fédération ou l’indépendance ou la partition ne marchera pas CAR elle provoquerait les mêmes conséquences à cause, entre autres, de l’inégalité de la répartition des ressources, du pouvoir et des compétences.

  1. Solution viable et pérenne

 

LA SEULE SOLUTION FIABLE ET PERENNE, C’EST UN DÉVELOPPEMENT DURABLE, ÉQUITABLE ET ÉQUILIBRÉ DE TOUTES LES RÉGIONS DU MALI, AVEC LA LIBRE ADMINISTRATION DES RÉGIONS ET COMMUNES.

 

L’accord de paix prône la régionalisation, la libre administration des régions et communes et le développement équilibré de toutes les régions du Mali en commençant par celles par qui a commencé la crise et dont l’indice du développement humain par région, est moyennement, le plus bas.

Même à travers les autorités intérimaires, il SERA IMPOSSIBLE de créer une fédération ou une partition ou une indépendance, compte-tenu de ce qu’on a dit précédemment sur la fédération (au point 5).

Conformément au contenu de l’accord de paix au risque de provoquer un cycle d’instabilité et une guerre civile, il est et il sera impossible de dissocier les régions du nord du Mali du reste du Mali.

Retrouvons-nous autour de cette solution viable de développement durable, équitable et équilibré avec la libre administration des régions et communes.

 

  1. Conclusion

 

– Faut-il conclure, comme disent certains internautes, que le Mali ne veut pas avancer ?

 

Pas obligatoirement.

– Faut-il conclure qu’on se fait mieux entendre par les armes que par des propositions démocratiques et constructives pour sortir son pays de la crise ?

Sûrement.

– Mais, compte-tenu de la situation du Mali, on doit tenir compte des propositions constructives de tous les Maliens, surtout ceux qui sont connus pour leur patriotisme, pour apporter une solution durable à la crise.

Je suis un patriote, tenace et j’ai une conviction profonde.

Autrement, je n’aurai pas tenu compte-tenu des amalgames de certains (heureusement, peu nombreux) pointant systématiquement TOUS les Touaregs comme s’ils ont tous fait la rébellion et sont tous engagés dans les groupes armés ET sont terroristes.

Par conviction et compte-tenu de mon engagement patriotique, je fais tout cela pour le Mali, pour la sécurité, la cohésion, la paix, la réconciliation et le développement durables du Mali, pour le bonheur de mes frères et sœurs Maliens et pour un Mali Un et Indivisible sans fédération, ni confédération ni partition et ni indépendance d’aucune partie du Mali.

  1. Contact :

 

Dr Anasser Ag Rhissa
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
E-mail: [email protected]
TEL 00223 78 73 14 61