5.2 Les TIC pour contribuer à cette solution

Les nouvelles technologies d’information et de communication (TIC) peuvent contribuer à cette solution dans un cadre mutualisé, par exemple :

 

5.2.1  aider à sécuriser cette zone par un réseau TIC communautaire. Il s’étendra sur toute la zone et supportera toutes les transactions et les communications.

5.2.2 aider à son interconnexion et son intégration dans la sous-région, dans l’Afrique et dans le monde : la désenclaver (communication intra-zone et extra-zone) et créer des transactions commerciales intra-zone et extra-zone (avec l’extérieur).

5.2.3 assurer la bonne gouvernance de cette zone en permettant d’obtenir en temps réel toutes les informations de surveillance, de renseignements et de sécurité nécessaires, une base d’intelligence stratégique peut être mise à disposition pour ce faire.

5.2.4 Supporter le développement durable de cette zone sahélo-saharienne en tenant compte de la résilience (capacité d’adaptation) des acteurs contre les risques et de la résilience climatique (contre les facteurs climatiques). Dans ce cadre, seront intéressants à faire, les liens avec (1) les programmes PANA (Programmes  d’Actions Nationaux aux fins de l’Adaptation aux changements climatiques) des PMA (Pays les Moins Avancés) portant sur la résilience climatique pour l’application effective de la convention et du protocole de Kyoto sur les changements climatiques (voir le site internet [6] de la CCNUCC, Convention-Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique), (2) leur intégration aux planifications générales du développement contenues dans les stratégies nationales de développement durable et (3) la gouvernance pour l’adoption des moyens de subsistance résilients face aux changements climatiques.

Des informations sécurisées et contrôlées caractérisant le développement durable de cette zone et pour la diffusion d’informations sur les effets du changement climatique (données et connaissances sur son impact et son évaluation) sur cette zone seront ajoutées à la  base d’intelligence stratégique précédente.

5.2.5 Véritable indépendance Energétique de la zone et de la sous-région : Pour une véritable indépendance énergétique de la zone et de la sous-région, après une étude poussée, en regardant les avantages et inconvénients, une centrale utilisant les énergies renouvelables et/ou une centrale à base du nucléaire peut (peuvent) être envisagée(s) dans cette zone en liaison avec d’autres pays de la sous-région (Maroc, Côte d’ivoire, Benin, Togo, Sénégal, …).

5.2.6 Un renforcement de capacités [1] sur la sécurité, la résilience, la bonne gouvernance, les TIC, l’informatique et les télécoms au service du développement durable, de la sécurité, de la défense et sur les solutions énergétiques sera nécessaire pour tous les acteurs.

Conclusion

Toute initiative contribuant à la prise en compte des besoins des populations de la zone sahel et à leur essor doit être, autant que possible, prise en compte pour le bien-être de ces dernières.

Il serait judicieux maintenant pour la finition de l’étude de cette solution d’indépendance énergétique de la zone sahel en utilisant l’énergie solaire ou d’une façon générale les énergies renouvelables, pour sa conception et pour sa mise en œuvre de mutualiser les efforts des uns (côté G5 Sahel) et des autres (la banque BAD et moi, Dr Anasser Ag Rhissa, Président de l’ONG  Tilwat International, de la société civile qui avait proposé le programme de création du G5 Sahel intégrant cette initiative pour l’indépendance énergétique de la zone sahel).

L’énergie est indispensable pour tout développement. Le quartet sécurité, développement, paix et justiceen dépend.

La mettre à la disposition de TOUS, dans la zone sahel ou autour de la zone sahel, à travers l’énergie solaire ou les énergies renouvelables permettra d’impulser un développement participatif et équitable pour TOUS.

Contribuons-y pour le bonheur de TOUS.

Contact :

Dr ANASSER AG RHISSA

EXPERT TIC, GOUVERNANCE, SÉCURITÉ ET DÉVELOPPEMENT DURABLE

E-mail : [email protected]

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