Ils sont 54 militaires maliens tombés à nouveau au champ d’honneur dans la région de Ménaka, au nord du Mali. Après Dioura, Boulkessi… c’est Indelimane qui a son tour été la cible d’une attaque terroriste. Une énième attaque qui provoque la colère de la classe politique dans son ensemble. Si les partis politiques de la majorité caressent le gouvernement, ceux de l’opposition ne sont pas allés avec le dos de la cuillère. Ces derniers pensent que le gouvernement est le seul responsable de cette tragédie.

 

D’abord, à la Convergence pour le Développement du Mali (CODEM), Housseini Camion Guindo dit avoir appris avec consternation l’attaque perpétrée ce vendredi 1er novembre contre le camp  des FAMa d’Indelimane, ayant fait plusieurs morts ainsi que des blessés et des dégâts matériels importants. La CODEM a  condamné  avec la dernière énergie cette atteinte grave à notre souveraineté et à notre démocratie.

En cette douloureuse circonstance, le Parti de la Quenouille présente ses condoléances aux familles endeuillées et souhaite prompt rétablissement aux blessés.

En cet instant de recueillement  qui appelle à l’union sacrée du Peuple contre un ennemi commun, le Parti réaffirme son soutien indéfectible aux FAMa dans l’exercice de leur mission régalienne de sauvegarde de l’intégrité territoriale du pays et de la protection des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire national.

En fin, la CODEM  exhorte les forces alliées à intensifier leur collaboration avec les FAMa pour prévenir de telle situation préjudiciable au retour de la stabilité.

Tout comme la CODEM de Housseini Amion Guindo, l’Adema-Pasj dit avoir appris aussi avec une grande consternation cette attaque contre la position des FAMa par des hommes armés  à Indelimane, dans la localité d’Ansongo, secteur de Ménaka, ce samedi 1er novembre 2019, faisant au moins une cinquantaine de morts dont un (1) civil et de nombreux  blessés dans les rangs de l’Armée malienne. Des matériels militaires ont été détruits ou emportés par les assaillants.

En cette pénible circonstance, le parti Adema-PASJ présente ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes, à notre vaillante armée qui peut perdre des batailles, mais jamais la guerre pour le Mali, et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

L’Adema-PASJ condamne avec la dernière énergie ces lâches et ignobles attaques et s’inquiète de l’aggravation inacceptable  de plus en plus dramatique de la situation sécuritaire de notre pays qui a atteint, depuis un moment, le seuil de l’intolérable.

L’Adema-PASJ  demande au Gouvernement de tout mettre en œuvre pour renforcer le dispositif du renseignement militaire par des méthodes appropriées afin d’anticiper sur ce genre d’événements tragiques, qui endeuillent toute la nation.

Pr Tiémoko Sangaré et les siens renouvellent leur encouragement à nos FAMa et saluent leur sacrifice pour la défense de l’unité et de l’intégrité du Mali face à cette guerre asymétrique qui leur est imposée par l’ennemi.

De leur côté, les Parti Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Émergence (Fare Anka Wuli) disent aussi avoir appris avec une grande consternation l’attaque par des hommes lourdement armés contre le camp des FAMa Indelimane, entre Ansongo et Ménaka, le 1er  novembre 2019 dernier, faisant au moins une cinquantaine de morts dont 1 civil et des blessés dans les rangs de l’armée malienne. Des matériels militaires ont été détruits ou emportés par les assaillants.

En cette pénible circonstance, les FARE présentent leurs condoléances aux familles des victimes, aux FAMa, un prompt rétablissement aux blessés. Le parti FARE condamne ces lâches et ignobles attaques et s’inquiète de l’aggravation de plus en plus dramatique de la situation sécuritaire de notre pays qui a atteint depuis longtemps le seuil de l’intolérable.

Le parti demande une énième fois au Président de la République et à son Gouvernement qui demeurent les seuls responsables de la déliquescence de notre pays de ne s’inscrire que dans la défense de l’intégrité territoriale de notre pays qui demeure notre première priorité.

Le Mali est en guerre, les fossoyeurs de notre nation et de notre Etat répondront de leurs actes devant le Peuple malien. Le parti FARE a en fin  renouvelé ses encouragements aux FAMa.

André Traoré

Soleil Hebdo