Village calcinés, infrastructures détruites, individus et bétails brulés, cette scène surréaliste, difficile à croire pour bon nombre d’entre nous, est tout sauf un conflit interethnique sur fond de religion comme voudrait l’imprimer dans l’imaginaire national, un certain nombre d’activistes et politicienscomplices de ce macabre projet.

 

Qu’est-ce qui est derrière et ces massacres et le narratif qui va avec ? Est-ce qu’il s’agit de préparer les esprits à un fédéralisme ou une indépendance? Qui tient véritablement les manettes ?

Alors que le Mali se débat péniblement, d’un round à un autre, pour trouver un compromis avec les mouvements indépendantistes, une autre menace «bien ficelée» sur fond de terrorisme faisait germer ses premières pousses aux portes de la partie sud du pays (Région de Segou).

Très vite convaincu de la perplexité à implanter le projet sur cette bande, les acteurs du complot ont réduit leur appétit en remontant plus au nord dans la zone vulnérable du pays dogon. Sans pour autant approfondir les tenants et les aboutissants de ce complot, (à suivre dans les éditions prochaines), nous nous limitons sur ses objectifs globaux :instaurer la peur pour provoquer un appauvrissement économique et réduire ou anéantir l’autorité de l’État pour se faire une part belle dans une zone où doit se jouer dans les toutes prochaines années la raison d’exister des super puissances d’aujourd’hui. Croulant sous des crises économiques provoquées par un tarissement de leurs sources économiques, les puissances s’invitent à une nouvelle escapade dénommée l’intelligence artificielle.

Hors, il se trouve que les plus grands gisements de matières premières nécessaires à cette révolution tels que les plutons granitoïdes produisant le quartz électronique reposent calmement sous les pieds des innocentes populations de la bande sahélo-saharienne. Ainsi, au nom d’un pseudo lutte antiterroriste, la France va d’une opération à une autre pour justifier sa présence, l’ONU d’un renouvellement de mandat à un autre maintient ses troupes au nom d’un processus de suivi des Accords. Comme sur une scène de désastre, une ligne transparente à ne pas franchir s’érige entre le sud et le nord, elle s’appelle : le Centre.Nous reviendrons sur ce sujet en évoquant le rôle de la France et de l’Algérie dans ce destin tragique quasi irréversible vers lequel fonce le Mali.

Source : Hoggar