La crise politique au Mali aurait été l’un des sujets majeurs de discussion au sommet de Nouakchott le mardi dernier. Selon les confidences qui ont été faites par des proches de l’Elysée, cette rencontre qui a rassemblé les cinq pays de G5 Sahel (Mali, Mauritanie, Burkina-Faso, Tchad et Niger), le président français et l’Espagnol Pedro Sanchez a été une occasion de se prononcer sur la situation politique malienne. Le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) aurait été sévèrement critiqué par ses paires sur sa gestion de la crise politique dans son pays.

IBK aurait laissé la situation se dégrader
Le président français et Idriss Déby auraient notamment mené les discussions sur cette situation. IBK aurait laissé pourrir la situation à en croire les remontrances qui lui ont été faites. L’actuel locataire de l’Elysée n’aurait pas parfois hésité à hausser le ton lors de cette rencontre selon les diverses confidences. « Tout le monde est d’accord sur le fait qu’il faut que ça bouge à Bamako. Ça a été dit gentiment au début. Mais si les échanges restent feutrés et plein de révérence alors c’est l’immobilisme assuré. Le Président a donc parlé un peu plus fermement. », a notamment expliqué un entourage de Macron.

Les recommandations de la Cedeao
Le président français aurait abordé ouvertement les sujets qui fâchent à Bamako et qui font descendre dans les rues des milliers de manifestants. Pour le bien des cinq pays du G5 Sahel, il a été demandé à l’actuel homme fort de Bamako de tenir compte des recommandations de la délégation de la Cedeao. Les membres de la délégation recommandaient en effet que soit formé un gouvernement d’union nationale. La délégation demande également de mener des démarches dans le sens de comprendre la démission des membres de la Cour Constitutionnelle. Les élections contestées des tente députés seront également annulées selon les recommandations.

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