Les pays qui composent la Mission des Nations – Unies pour la Sécurisation du Mali (MINUSMA) sont divisés sur la manière « d’abattre le Mali ». Mais certains sont sur le point d’achever leur politique d’étranglement de la capitale malienne. Leur stratégie, en complicité avec une autre force étrangère basée chez Nous ici, consiste à démoraliser nos troupes sur les fronts et à les contraindre à regagner Bamako. C’est un Officier supérieur marocain qui a donné l’information arguant que « le Mali est au bord d’une guerre civile inévitable ». Il s’agit alors, pour ces forces du mal, de porter atteinte aux légalités et légitimités constitutionnelles du régime IBK. Toute chose qui expliquerait le redéploiement massif des forces de ces pays sur la rive droite (côté Badalabougou et aéroport) et son décrochage du centre ville.

Tous les moyens sont aujourd’hui bons pour certains pour arriver au pouvoir, même au prix d’un bain de sang. Au moment où les Maliens se réconcilient avec le dialogue inclusif national et se réorganisent en réclamant un sursaut national autour des FAMA, un plan machiavélique ourdi contre le pouvoir est en gestation depuis quelque temps. On en sait davantage sur les motifs réels d’attaques à grandes échelles contre notre vaillante armée au nord et au centre du pays. Il a été clairement établi qu’on usite maladroitement la dénomination djihadiste pour qualifier les agressions barbares et lâches perpétrées contre nos forces de sécurité qui défendent ardemment vaillamment courageusement l’intégrité physique du territoire national. Nos sources révèlent qu’il s’agit d’attaques délibérément orientées vers l’armée nationale pour intimider, démoraliser et faire fuir nos militaires sur les fronts, relais vers une déstabilisation institutionnelle du pays. Nos informations précisent que les forces étrangères tapies dans l’ombre, mais brandissant le fanion MINUSMA, ont fini avec leur stratégie d’encerclement de la ville des trois caïmans. Et qu’en cas de figure, même une éventuelle remobilisation du camp de Kati en guise de légitime défense serait aléatoire.

Aujourd’hui, les places fortes comme l’aéroport et les routes internationales à partir de Ségou et Sikasso sont occupées par cette force multidimensionnelle.

La stratégie en place est d’isoler au maximum la capitale malienne principalement le centre ville et la ville garnison de Kati d’un éventuel foyer de tension. Chacun sait que notre pays est confronté à la pire crise politico-économico-sociale de son histoire avec la présence sur nos terres de 15 200 combattants des Nations – Unies, de 4 500 militaires représentants la force BARKHANE de l’ancienne puissance colonisatrice (la recolonisation continue) ; de 8 500 des éléments du G5 Sahel. Jamais dans l’histoire d’un pays, autant de soldats étrangers n’ont été déployé dans un pays. Même la France sous l’occupation allemande n’a pas bénéficié d’un tel soutien. BARKHANE et MINUSMA sont devenues des forces d’interposition. Des militaires maliens sont froidement assassinés devant leurs portes au vu et au su de tout le monde. Ces forces étrangères empêchent nos FAMA de rentrer dans Kidal, Ménaka, Tessalit… L’Union européenne refuse de prêter main forte à la France estimant qu’elle a d’autres missions autres que celle de la lutte antiterroriste. En effet, cette Europe pense que la mère colonisatrice pille à l’insu des populations les ressources du nord Mali et nous crucifie pour avoir des contrats juteux. Par l’instabilité qui règne au nord, les Australiens, Chinois, Indiens et autres investisseurs potentiels du Mali, ont fui, laissant champ libre à la France, d’agir en toute illégalité à leur place… La France n’a jamais digéré que le Mali ait traité avec les pays sus – cités en matière minière et s’attribue ou s’arrache aujourd’hui les privilèges qui n’étaient pas les leurs en suçant le sang des Maliens avec cette politique devenue expansionniste.

Revenons au plan d’attaque de la capitale divisée théoriquement en deux par les forces étrangères. De constant, ces forces sont massivement concentrées à l’aéroport, à Kalaban – ACI et Golf, à Djicoroni – ACI, à Badalabougou siège du futur G5, à la cité UNICEF de Niamakoro, sur les bords des berges du Djoliba, de Magnambougou à Sotuba. Avec un tel projet, le plan d’étouffement de Bamako a pris forme et n’attend que son exécution. Les services de la Sécurité d’Etat sont interpellés. Car le plan prévoit de couper la circulation sur les trois ponts, et surtout au besoin de commettre des incartades sur les ponts « Martyr » et « Fadh ».

Issiaka Sidibé

Source: Le Matinal