Les élections législatives sont en partie sécurisées par les armés du nord. Mais la violence règne depuis quelques jours sur terrain. La volonté des ennemis de la paix est d’empêcher le scrutin. Dans la nuit du samedi, un certain Adama Diallo a été enlevé par des hommes armés non identifiés à Boni.

Après cet acte criminel, les bureaux de vote n’ont pas ouvert. Selon des acteurs électoraux, le sous-préfet s’est rendu sur les lieux afin d’exhorter les notables pour qu’au moins, un seul bureau de vote puisse ouvrir. Les populations n’ont pas approuvé cette manière de légitimer le scrutin.

Dans la même localité de Boni, l’imam Ibrahima Cissé aurait été aussi enlevé. A Taoudenit, le gouverneur se réjouit plus de ses véhicules retrouvés que de la tenue impossible de l’élection.

Toujours dans le cercle de Niafunke, un véhicule saute sur un Engin Explosif Improvisé. Plusieurs morts selon des sources concordantes.

Source : Figaro du Mali