Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a réagi au sujet du dialogue envisagé au Mali entre les autorités et des chefs de groupes jihadistes. Les autorités de Bamako assument désormais ouvrir la voie à des discussions avec Iyad Ag Ghali et Amadou Koufa.

Ce mardi 25 février, lors d’une conférence de presse en marge du sixième sommet du G5 Sahel et de l’assemblée générale de l’Alliance Sahel à Nouakchott en Mauritanie, Jean-Yves Le Drian, s’est exprimé sur ces négociations pour la première fois :

« Il ne m’appartient pas de rentrer dans un débat propre au Mali. C’est de la responsabilité des Maliens de faire en sorte qu’un débat inclusif ait lieu. Je crois qu’il a eu lieu et les responsables maliens doivent prendre les initiatives qui conviennent pour que les réconciliations puissent se faire. Le seul point sur lequel je me permets de m’exprimer à cet égard, c’est la question de l’impunité.

Et d’ailleurs la question de l’impunité, elle est même dans la loi malienne. Dans la loi du mois de juillet 2019, le Parlement malien, la législation malienne indique qu’il ne peut y avoir d’impunité pour les terroristes. Je m’en tiens à la loi malienne », a déclaré le chef de la diplomatie française.

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