Les termes de référence du Dialogue politique inclusif, annoncée, le 2 mai dernier, par le président de la République dans un discours à la Nation, sont soumis à un atelier de validation de deux jours dont les travaux ont été ouverts, samedi, par le Premier ministre, Boubou Cissé, au Centre international de conférences de Bamako, a constaté l’AMAP.

L’ouverture s’est déroulée en présence des ministres, des gouverneurs de Région et du district de Bamako, des représentants du corps diplomatique, des membres du triumvirat.

Les délégués issus des partis politiques, des institutions, des organisations de la société civile, des confessions religieuses et des légitimités traditionnelles, des organisations de médias, des jeunes et des femmes, vont examiner les termes de référence élaborés à partir des différentes écoutes et concertations menées par le Triumvirat, depuis son installation le 25 juin dernier.

Ces termes de référence tiennent compte, notamment, des réformes politiques et institutionnelles, de l’Accord pour la paix et la réconciliation, des problèmes de la jeunesse, de la liberté du culte, des problèmes communautaires, du renforcement de l’outil diplomatique. La liste est loin d’être exhaustive.

Dans son discours d’ouverture, le Premier ministre a salué le travail abattu, jusque-là, par le triumvirat. Il a rappelé que l’initiative présidentielle a pour finalité de sortir le Mali de la crise multiforme qui le secoue et dont le point culminant a été atteint en 2012.

Compte tenu de l’engouement suscité de part et d’autre, Dr Boubou Cissé a annoncé que l’initiative du président de la République s’appelle désormais «Dialogue national inclusif ». Il a  » invité tous les Maliens, de toutes tendances confondues, à participer à ce processus, dont la finalité est de renforcer nos institutions et notre démocratie ».

MK/MD

Source: AMAP