Braquages, viols, engins explosifs improvisés, assassinats… tout le quotidien est rythmé de peurs pour les populations au nord du Mali. Les quelques espoirs suscités par la signature de l’Accord pour la paix se sont dissipés.

La présence des mouvements signataires, de l’armée malienne et des forces internationales ne parvienne pas à circonscrire un phénomène de plus en plus glaçant. Chaque jour, un véhicule d’un gouvernorat, d’une Ong est enlevé au centre de la ville, en plein jour. Pourtant, ce n’est pas faute de forces qui légitiment leur présence par les besoins sécuritaires de ces populations. Le chômage pousse les gens désœuvrés qui détiennent des armes à braquer les populations et les ONG et à commettre toutes sortes de bêtises. Pendant ce temps à Bamako, on partage des centaines de millions pour faire des vidéos de soutien ou organiser des soirées arrosées d’alcool et de drogues de toutes sortes. Et dire toujours qu’on est encore ce grand peuple qui fût quand beaucoup n’était pas.

DAK

Source: L’ indicateur du renouveau