Critiquée et isolée, la Force conjointe du G5-Sahel est désormais une alternative crédible dans la lutte contre l’insécurité en Afrique de l’Ouest.

Que l’on soit d’accord sur sa conception et sa composition, l’on est unanime que le groupe de 5 pays du Sahel (G5-Sahel) peut être une alternative dans le cadre de la lutte contre l’insécurité. En effet, avec l’apparition de l’insécurité transfrontalière, l’urgence est de parvenir à une coalition des forces.

Si le voisin algérien avait rejeté toute collaboration (en raison des enjeux nationaux), il est de notoriété publique que la lutte contre le terrorisme mérite une synergie d’efforts. Frappés au quotidien par des attaques terroristes, le Mali, le Niger, le Burkina Faso sont les plus engagés dans l’opérationnalisation de la Force conjointe du G5 Sahel. L’économie est-elle menacée en Afrique de l’Ouest ?

Pour répondre à cette inquiétude, lors de la rencontre de l’Uémoa à Abidjan, les dirigeants ouest-africains ont fait de la question de la sécurité un axe de discussion.

En perspectives, les chefs d’Etat de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) veulent l’organisation d’un sommet extraordinaire de la Cédéao le 14 septembre 2019 à Ouagadougou. L’ordre du jour sera de discuter des problèmes sécuritaires que rencontrent les pays membres et qui affectent les économies de la sous-région.

Large front

Pour le président ivoirien Alassane Ouattara, “il ne suffit pas de s’en tenir au G5 Sahel ou à la Minusma, il faut que ce soit l’ensemble des pays de la Cédéao et je dirais qu’il faut inclure les pays du lac Tchad, comme le Tchad et le Cameroun, dans cette coalition”.

L’idée est d’aller vite et le chef de l’Etat ivoirien fait cas des actions dans ce sens. “Nous avons demandé à nos ministres de la Défense et à nos ministres de la Sécurité de nous faire des propositions en septembre prochain pour que nous puissions présenter notre rapport à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations unies fin septembre à New York”, a précisé ADO.

Une future cohabitation avec la force en attente de la Cédéao ? Cette décision d’associer le G5 Sahel dans les questions sécuritaires de la région ouest-africaine est plus qu’un pas dans la légitimation de la FC-G5-Sahel…..Lire la suite sur Aumali

A. M. C.

Source: L’indicateur du Renouveau