Ibrahim Boubacar Keïta déclare que le Mali était en guerre, mais que les Maliens ne devraient pas en déduire la possibilité d’un coup d’Etat militaire.

“Le Mali, plus que jamais, a besoin de solidarité, a besoin de se resserrer, n’a pas besoin d’élucubrations des nostalgiques du putsch”, a-t-il dit dans un enregistrement diffusé par la présidence malienne.

“Aucun putsch militaire ne prévaudra au Mali, qu’on se le dise. Et je crois que cela n’est pas du tout à l’ordre du jour et ne saurait nous inquiéter”, a ajouté M. Keïta.

Des djihadistes présumés ont fait irruption dans deux camps militaires maliens, plus tôt cette semaine, près de la frontière avec le Burkina Faso, tuant près de 40 soldats et repartant avec de grandes quantités d’armes et de munitions.

 

Depuis 2012, le Mali est en proie à des insurrections indépendantistes et djihadistes, à des violences interethniques meurtrières.

La même année, l’incapacité attribuée au pouvoir à défendre le pays face aux insurrections dans le nord avait donné lieu à un coup d’Etat conduit par des officiers.

Ils avaient écarté le président Amadou Toumani Touré du pouvoir.

BBC