« Je suis à la tâche, je travaille, et j’assume parfaitement la difficulté d’hériter d’un pays que certains avaient plongé dans le chaos et voulaient détruire ». C’est le souhait du président malien Ibrahim Boubacar Keita. Il promet des lendemains meilleurs pour son pays, surtout avec cette nouvelle année 2018.

IBK est formel dans ses propos. Il a soutenu qu’il s’est toujours engagé pour l’unité et la paix dans son pays. Pour y parvenir, il est d’avis qu’il faut obligatoirement une charte. Ainsi, il soumet à son peuple des mesures spéciales de cessation de poursuite ou d’amnistie en faveur de certains acteurs de la rébellion armée de 2012.

« Le projet de loi sur l’entente nationale » qui sera présenté « dans les semaines qui viennent » va prévoir donc « l’exonération de poursuites de tous ceux impliqués dans une rébellion armée, mais qui n’ont pas de sang sur les mains », fait-il observer.

Dans cette optique, il a pris l’engagement de suivre cette lignée, rien que dans l’intérêt du Mali et d’une concorde nationale. Pour IBK, « il offre une possibilité de réinsertion à ceux qui se sont laissés entraîner dans la contestation armée, mais qui n’ont pas commis l’inacceptable et qui manifestent un repenti sincère ».

Sur un autre aspect, il a indiqué qu’il compte renforcer la sécurité. « Pas de solutions purement sécuritaires », tient-il à préciser. En conséquence, il lance un appel au calme à tout le peuple Malien. Ainsi, il exhorte les maliens à faire preuve de calme et d’objectivité. Selon lui, c’est « pour comprendre comment certains antagonismes ont prospéré jusqu’à mettre à mal des cohabitations multiséculaires ».

En tout état de cause, le peuple Malien espère avoir une solution sécuritaire pour leur pays, surtout avec la présence des rebelles de Boko Haram qui hantent leur sommeil.

Source: africtelegraph