Le commandant sortant de la mission canadienne de maintien de la paix au Mali blâme la trop grande distance pour expliquer que des hélicoptères médicaux canadiens soient restés au sol lors de deux attaques meurtrières contre des soldats de la paix de l’ONU l’automne dernier.

Les attaques perpétrées contre Ber et Konna, le 28 octobre, ont fait deux morts et plus d’une douzaine de blessés parmi les Casques bleus.

Il s’agit du jour le plus sanglant qu’a connu la mission canadienne au Mali depuis l’arrivée des troupes de maintien de la paix en juin.

Le principal objectif de la mission du Canada est de fournir des évacuations médicales par hélicoptère aux soldats de la paix blessés et aux représentants des Nations unies.

Toutefois, le colonel Chris McKenna affirme que les attaques du 28 octobre ont eu lieu trop loin et que l’ONU a préféré dépêcher d’autres hélicoptères. Seulement cinq évacuations médicales ont été effectuées par les appareils canadiens depuis août.

Ces événements mettent en lumière certains des défis auxquels sont confrontés tant les militaires canadiens que les responsables des Nations unies au Mali, soit la grande taille du pays et le déplacement de la violence du nord du pays vers le centre et le sud.

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