Nul n’est au-dessus de la loi. Quelle belle profession de foi. Que la vie serait agréable si cela suffisait à lier la vie et la réalité. Hélas ! Rattrapé par la réal politique, plus personne n’entendra ce beau slogan dans la bouche du Prince. Moi, je fus séquestré et vilipendé des années durant, simplement par la vanité des hommes. Cette cabale porte la marque d’un certain Boubeye, le Machiavel national.

Ce prédateur, honni et vomi, a fini par se noyer dans ses vomissures, au grand plaisir du plus grand nombre d’entre-nous. Il ne saurait avoir d’humiliation plus grande que l’accablant témoigne de l’exécration publique. Les complices du crime d’enlèvement et d’assassinat , car il y en a, au sens qu’on a donné à ce mot, existent bel et bien. Ils sont connus, mais n’ont jamais été interrogés. Ils avaient tous été cités lors de la honteuse mise en scène de Sikasso. Boubeye les a protégés avec l’accord sans conteste du président de la République. Un État ne fonctionne pas ainsi. Si nul n’est au-dessus de la loi, nul ne doit être protégé contre sa responsabilité. Les vrais complices restent entre autres: le Commandant du régiment para, l’actuel SEGAL du ministère de La Défense, le Gal Ibrim Fané (chef d’état-major de l’armée de terre au moment des faits), l’actuel chef d’état-major particulier du Président (il était le chargé des Opérations à l’Etat-major General ) et le Gal Didié Dackouo. C’est peut-être cela qui a empêché le déroulé du Procès. Ne voulant d’aucune façon les voir à la barre, la justice, instrumentalisée, a procédé à une honteuse ré qualification des faits. On ne parle plus de signature de liste, mais de complicité pour n’avoir pas dénoncé les faits.

Quelle pauvreté d’esprit. Décidément, quand un individu est dans le mensonge, l’intelligence et le talent le quittent. Justement ceux qui ont établi les listes, sont les mêmes qui auraient dû rendre compte des cas d’absence. Ils ne l’ont jamais fait. Nom de Dieu, le Ministre n’est ni un mage ni un devin; il reçoit des comptes rendus. En outre, les mêmes recevaient mensuellement les droits. Qu’en ont-ils fait? Pourquoi alors faire une fixation sur moi? Même le président de la Transition a mis la main dans le cambouis. De cela, je parlerai dans un livre. Dans notre république de la démocratie, certains sont plus égaux que d’autres. Un pays ne peut pas prospérer dans le mensonge. Dieu abhorre la démesure. Moi aussi, j’ai droit à la protection de la loi. Je veux vivre en harmonie avec mon environnement social. Un énergumène m’a fait le reproche de trop parler de moi. Il n’a pas compris que je parle de lui. Aujourd’hui c’est moi. Demain ça pourrait être lui. Si je suis si présent sur la toile, c’est aussi pour la cause commune, pour que plus jamais dans notre chère Patrie, aucun gouvernement ne prenne ses aises à pourfendre les lois de la République et à vouloir s’épanouir dans le mensonge et la manipulation. Personne n’a le droit de mentir. Si nous nous couchons , nous sommes morts. J’utiliserai tous les canaux pour étaler cette pratique d’un autre âge. Avant Konna, il y a eu Thiaroye-sur-Mer…

◦ En dévoilant les noms des vrais complices, je n’ai voulu discréditer personne. Mais les faits sont têtus. On ne peut pas ajouter de la vérité à ce qui est vrai ni en donner à ce qui est faux. Si je mens, que les nominés m’assignent en justice pour soigner leur réputation ou bis repettitat, que le gouvernement ou plus exactement la justice de la volonté du gouvernement reprenne rapidement le procès renvoyé sine die. Les parents des suppliciés ont hâte de connaître la Vérité.

Source: Malijet.co