A Korientzé, Tindirma, Toubakoro et plusieurs villages des régions du Nord et du Centre, l’école est la cible des terroristes et fanatiques.

 

Après l’occupation armée du Nord où les écoles ont été la cible des groupes armés : occupation des salles de classes, pillage des matériels (tables bancs et autres), il faut craindre de nouvelles attaques. C’est le constat qui se dégage au regard de l’actualité.

A Korientzé, des enseignants ont été enlevés avant d’être libérés quelques jours après. “Ils ont passé des moments à roder autour de la ville. C’est la première fois que les jihadistes s’infiltrent ici et s’attaquent subitement à l’école et aux enseignants”, nous a témoigné un ressortissant de Korientzé à Bamako.

“C’est vrai que les enseignants enlevés ont été libérés mais il faut dire qu’ils sont traumatisés. Ils ne sont pas seuls, c’est le secteur de l’éducation qui risque d’être paralysé dans la localité “, a indiqué un notable du village.

Dans la région de Tombouctou, notamment dans le village de Tindirma, l’école est fermée suite à la présence surprise de jihadistes. “La situation est inquiétante après l’attaque qui a visé l’école. Ils ont envahi le village alors que les populations ne s’attendaient pas à cette intrusion. Sans raison valable et sans consulter personnes, les hommes armés ont incendié les mobiliers de l’école”, a confié un enseignant qui était sur le lieu.

Qu’est-ce qui explique une telle déferlante sur l’école ? A Banamba, à l’approche de la rentrée scolaire, beaucoup de villages ont reçu la visite des jihadistes. Consignes fermes : l’interdiction d’ouvrir les écoles. Pour 2018, on parle de 2000 élèves qui n’ont pas pu aller à l’école à Toubakoro, cercle de Banamba.

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