Au terme de sa visite, avant de rentrer à Paris, le président français a animé une conférence de presse réservée à la presse française, même si des journalistes maliens y ont assisté.

Iyad Ag Ghali émir chef groupes rebelles  Ansar Dine.

C’est au cours de cette conférence de presse que notre confrère Christophe Boisbouvier de RFI a fait savoir que l’Algérie protège le terroriste Iyad Ag Ghali. Et Macron de répondre : «Rien ne me permet de confirmer ce que vous venez de dire. Mais, par contre, je peux prendre ici deux engagements : le premier ce que hier j’ai eu au téléphone le président Bouteflika avant de survoler l’Algérie, de me rendre sur le sol malien par courtoisie. Après le message de félicitations qu’il m’avait envoyé, je lui ai fait part de ma détermination sur ce sujet, de mon souhait d’en parler avec l’Algérie de manière très franche. Le deuxième, c’est-à-dire partout où nous sommes en situation d’agir, nous agirons avec une détermination accrue, ni plus ni moins». Autrement, l’Algérie doit faire des efforts. Petite lecture du politiste : la France a besoin de l’Algérie, le Mali a besoin de l’Algérie. L’Algérie ne veut pas d’une base militaire française à sa porte (Mali) ; le terrorisme au Mali peut servir à implanter cette base. Alors, la fin du terrorisme justifiant la base arrange qui ? Suivez mon regard… L’Algérie regrettera un jour sa danse hésitante envers le Mali malgré ses discours pour nous rassurer.

Le Reporter