Depuis jeudi 22 février, la force française Barkhane mène des opérations anti-terroristes dans la région de Gao, vers la frontière nigérienne, avec les mouvements Gatia et MSA.

Un groupe de terroristes est particulièrement visé, celui d’Adnan Abu Walid al-Sahraoui, chef de l’« Etat islamique du Grand Sahara ». Dans le collimateur des forces opérationnelles : Adnan Abu Walid Al-Sahraoui et ses hommes, installés à la frontière Mali-Niger, dans l’une des forêts de ce secteur. De là, il mène par exemple des opérations dans le territoire nigérien. De cette forêt, il mène également des opérations cinglantes sur le territoire malien. Adnan Abu Walid al-Sahraoui, chef de l’« Etat islamique du Grand Sahara », aurait échappé de justesse soit à une capture, soit à une neutralisation. Bilan provisoire des opérations : au moins deux nouvelles arrestations ce vendredi, des très proches du leader. Au total au moins six jihadistes ont été capturés. En outre, du matériel roulant a été saisi, ainsi qu’une quantité importante d’armes et surtout l’une des bases jihadistes détruite. Les jihadistes auraient déclaré qu’effectivement, il était avec eux peu avant le début des attaques, menées par la force française Barkhane et deux groupes armés impliqués dans le processus de paix dans le nord du Mali. De source militaire française, les opérations se poursuivaient vendredi, au sol et dans le ciel, et se prolongera au moins ce samedi. Deux groupes armés impliqués dans le processus de paix sont également sur le terrain. Il y a le Gatia, groupe armé des Touaregs de la tribu des Imerades et alliés, proches du gouvernement malien, et une branche du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), un mouvement désormais divisé.

 

RFI