Le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Général de Division Salif Traoré, a inauguré jeudi dernier, 19 mars 2020, le bâtiment de la Direction de la Police aux Frontières (DPF) en présence de plusieurs cadres de son département, dont le Directeur Général de la Police.    

C’est une véritable forteresse construite selon les standards que le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, Général de Division Salif Traoré, a inauguré jeudi dernier : ses 47 bureaux spacieux, 2 grandes salles de réunion meublés, 2 salles de prière avec espaces d’ablution, 2 réfectoires en plus d’un atrium végétalisé, poumon vert.

Entièrement financée par  Mali Solution Numérique (MSN) pour un montant de 2,5 milliards de FCFA, la construction de l’édifice s’inscrit dans le cadre du contrat de concession de 10 ans, signé le 27 octobre 2015 entre le gouvernement de la République du Mali et la société IDEMIA. Ledit contrat vise à fournir une solution complète à la production de passeports électroniques biométriques répondant aux normes internationales de sécurité définies par l’OACI.

Depuis quelques années, a souligné le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Mali est dans la production des passeports biométriques.  «Nous sommes en partenariat public-privé avec une grande société française. Dans le contrat, il était prévu qu’un nouveau bâtiment soit construit exclusivement pour la police des frontières.

C’est ce bâtiment que nous inaugurons aujourd’hui», a déclaré Général Salif Traoré.

Il a expliqué le choix du gouvernement d’opter pour le passeport biométrique afin de mieux sécuriser les documents de voyage. «Dans le même ordre d’idées, nous sommes en train de lancer la production et la mise en place de visas biométriques aussi », a annoncé le ministre Salif Traoré.

Le Président du Conseil supérieur de la diaspora malienne, Chérif Haidara, a remercié le président de la République, le Premier ministre et le gouvernement du Mali qui ont accepté la solution de Samba Bathily afin de régler définitivement le problème de documents des citoyens en général et des Maliens de l’extérieur en particulier.

Moussa  Diarra

 

Source: Le Challenger