Deux soldats français de l’opération Barkhane ont été tués par une mine artisanale dans le nord-est du Mali, mercredi. Au total, 12 militaires français sont morts depuis le lancement de l’opération, en 2014.

Le Groupe pour le soutien de l’islam et des musulmans (GSIM) a revendiqué vendredi l’attaque qui a coûté la vie à deux militaires français dans le nord du Mali, rapporte l’agence en ligne privée mauritanienne Saharamedias, citant un communiqué du groupe. Une attaque entre Gao et Ménaka. Le groupe dirigé par le touareg malien Iyad Ag Ghali précise que l’attaque a eu lieu entre Gao et Ménaka. Deux soldats français ont été tués et un blessé mercredi dans l’explosion d’une mine artisanale dans le nord-est du Mali, une zone frontalière du Niger réputée servir de refuge à des groupes djihadistes que la force conjointe du G5 Sahel s’est donnée pour mission de chasser. 4.000 militaires français au Sahel. “C’est avec une très vive émotion que le président de la République a appris la mort en opération de deux militaires tués ce matin au Mali dans l’attaque à l’engin explosif improvisé de leur véhicule blindé”, avait annoncé l’Élysée dans un communiqué. Quelque 4.000 militaires français sont déployés au Sahel pour l’opération antidjihadiste Barkhane. Ces deux décès portent à douze le nombre de militaires français tués depuis le lancement de Barkhane, à l’été 2014.

Par europe1.fr