Le Mali compte six bassins pétroliers qui couvrent plus de 80% du territoire. Cinq régions sur huit sont censées contenir des hydrocarbures : (8ème, 7ème, 6ème, 2ème  et 1ère régions). Taoudéni, Lullumaden, Tamesna, Fossé de Gao, Fossé de Nara, Triangle : Diéma-Bafoulabé-Yelimané.

En plus des hydrocarbures, nous avons des pierres et métaux précieux de l’or : 1ère, 2ème, 3ème, 6ème, 8ème régions. Diamant : 1ère et 3ème régions. Uranium : 1ère et 8ème régions. Terres rares en 8ème région (Qui contiennent 17 métaux spéciaux utilisés dans les nouvelles technologies. La Chine détient 97% des exportations mondiales de terres rares d’où l’intérêt stratégique de ces métaux).

Le Mali a des métaux lourds : fer, bauxite, manganèse. Des matériaux de construction : le calcaire de Goundam, le gisement de Bad-El Héri=9,37 millions de tonnes. Gisement de Macorè = 8,24 millions de tonnes. À Hombori aussi, il y a du calcaire avec le gisement de Dimamou= plus 40 millions de tonnes.

Gypse = 35 millions de tonnes à Tessalit. Le gisement de Gangotéri : 8 millions de tonnes, gisement Astro : 30 millions de tonnes. Gisement de Sélekegny : 10.6 millions de tonnes de marbre (blanc, jaune, noir). Gisement au sud de Sélekegny : Madibaya et Gangantan. Gisement à l’Est et au sud-est de Nioro du Sahel (Siracoro, Trougoumbé, Néma).

Cette présentation des potentialités du sous-sol malien n’est qu’approximative quand on sait qu’à la date de septembre 2007, le Mali comptait 133 feuilles topographiques au 1/200000 sur lesquelles seules 25 (18.8%) ont fait l’objet d’une cartographie géologique. C’est dire que le sous-sol malien est à peine connu.

Ces informations nous ont été données par un militaire et confirmées par un ingénieur à la retraite. Lequel affirme : «Oui, c’est vrai et surtout ce n’est pas nouveau depuis les indépendances, on connaissait tout ça. Cependant, à part l’or, qui est actuellement exploité, la bauxite et l’uranium qui sont des gisements presque cubés aujourd’hui mais pas encore en exploitation pour des raisons diverses et variées, la plupart de ces ressources restent encore à indice souvent très fort où il faut d’abord convertir en ressources économiquement exploitables.

Quant aux matériaux de construction, on en a suffisamment pour transformer notre pays. La plupart des pays dans lesquels on paye ces produits, je ne suis pas sûr qu’ils en aient plus que nous. Ils ont juste la volonté politique, le courage et surtout la compétence et l’amour de leur pays.»

K.T et SDM

Source: Le Reporter