Au moins trois soldats maliens ont été tués dans la nuit de samedi à dimanche dans le centre du Mali dans deux attaques attribuées aux jihadistes qui ont perdu cinq hommes dans ces opérations, a-t-on appris dimanche auprès de sources de sécurité.

“Deux attaques terroristes simultanées dans la nuit de samedi à dimanche contre le camp militaire de l’armée malienne à Boulkessy et contre une position de l’armée malienne à Mondoro ont causé la mort d’au moins trois militaires”, a dit à l’AFP une source militaire malienne. “Cinq jihadistes” ont été également tués, selon la même source.”Il y a eu deux attaques contre Mondoro et Boulkessy. Le bilan est encore provisoire.

Au moins trois militaires tués et cinq terroristes tués”, a confirmé à l’AFP une autre source de sécurité.”Il y a aussi au moins sept militaires maliens blessés. Des jihadistes ont été blessés et ont abandonné plus de 25 motos dans leur fuite”, a ajouté cette source.Les assauts ont “commencé vers 03H00” (locales et GMT), alors que “tout le monde était couché”, a indiqué à l’AFP un élu de Mondoro, estimant à une heure la durée des combats.”Un hélicoptère a évacué plusieurs blessés militaires à Sévaré”, près de la capitale régionale, Mopti, où l’armée dispose d’un important camp, a dit à l’AFP une source médicaleLes camps de Boulkessy et Mondoro, situés à proximité de la frontière avec le Burkina Faso, ont déjà été attaqués par le passé.En septembre 2019, ils avaient été la cible d’une des attaques les plus meurtrières qu’a connues le Mali depuis le début de la crise en 2012. Une cinquantaine de soldats avaient été tués dans une double attaque revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, principale alliance jihadiste du Sahel affiliée à Al-Qaïda.Jeudi, trois autres soldats maliens ont été tués par un enclin explosif improvisé dans le secteur de Mondoro.

AFP