Deux Casques bleus, de nationalité burkinabè, selon Ouagadougou, ont été tués et “plusieurs autres” blessés, le  samedi dernier, lors de deux attaques dans le Nord et le Centre du Mali, a annoncé la mission de l’ONU dans le pays (Minusma). “Ce matin à l’aube, les Casques Bleus de la Minusma basés à Ber, dans la région de Tombouctou, ont repoussé une attaque complexe lancée simultanément par plusieurs pick-up armés de lance-roquettes et de mitrailleuses et d’autres chargés d’explosifs et ont poursuivi les assaillants”, a indiqué dans un communiqué de la Minusma. “Quelques heures plus tard, à Konna (la région de Mopti), des Casques bleus ont également été l’objet d’une attaque à l’engin explosif improvisé (IED)”, selon la même source. «Selon un premier bilan, deux Casques bleus ont été tués et plusieurs autres blessés”, a ajouté la mission de l’ONU. “Deux soldats burkinabè ont trouvé la mort” dans une “attaque complexe” qui s’est déroulée vers 05H30 à Ber et cinq ont été blessés, a indiqué de son côté l’état-major général des armées du Burkina Faso.

Attaque de Ber :

Nusrat Al-Islam Wal-Mouslimin signe !

Le groupe djihadiste Nusrat Al-Islam Wal-Mouslimin, dirigé par Iyad Ag Ghali, a revendiqué la récente attaque de Ber à Tombouctou. “80 combattants” du groupe ont mené l’attaque, selon un porte-parole du groupe djihadiste qui s’exprimait dans une vidéo d’une durée de 3.17mn, transmise à Alakhbar. Le porte-parole (dont le visage est complètement couvert), a expliqué que l’attaque est une “mise en garde à tous les gouvernements de la région et particulièrement au Burkina Faso”. Le groupe djihadiste appelle Ouagadougou à “revoir sa politique qui a provoqué, selon les islamistes, l’insécurité des Burkinabé”. Nusrat Al-Islam Wal-Mouslimin a promis de fournir le bilan de l’attaque prochainement. Selon la MINUSMA, les auteurs des attaques ont été à bord de plusieurs pickups armés de lance-roquettes et de mitrailleuses et d’autres chargés d’explosifs. Ils ont également utilisé des engins explosifs improvisés (IED).

Angola :

Les migrants africains en danger de mort

Les autorités angolaises lancent « la chasse aux ressortissants sub-sahariens en situation irrégulière ». Une opération dénommée « expatriado » est en cours en ce moment. Elle vise à « expulser tous les immigrés en situation irrégulière en Angola ». Des ressortissants maliens témoignent des «cas d’emprisonnement suivis de pires formes de maltraitance et d’humiliation ». Pour l’instant, difficile d’avoir des chiffres officiels sur le nombre de Maliens victimes. Mais ceux joints sur place appellent à l’aide des autorités maliennes.

Selon certains Maliens, ces opérations d’expulsion ont débuté dans les zones minières. Elles se déroulent maintenant dans toutes les villes du pays, et concernent toutes les nationalités y compris les Maliens, qui sont parmi les plus nombreux. « Cela fait des jours que nous ne pouvons plus sortir pour aller au boulot par peur de nous faire arrêter», explique un ressortissant malien sur place. Selon lui, cette opération qui ne devrait concerner que les sans-papiers, est aussi menée par les forces de l’ordre angolaises contre ceux qui sont en situation régulière. L’objectif, selon notre interlocuteur, est de soutirer de l’argent aux migrants.
« Une fois entre les mains des autorités angolaises, il faut payer de l’argent ou partir en prison », témoignent certains migrants maliens, avant de confirmer que plusieurs d’entre eux sont actuellement en prison. En Angola certains Maliens ont l’impression d’être « laissés pour compte par les autorités maliennes ». Pour l’Association Malienne des Expulsés, « il est inacceptable qu’un pays membre de l’Union Africaine expulse d’autres africains de la sorte ». L’AME qui juge la situation « grave » en Angola, appelle les autorités maliennes à réagir.

 Koro :

Des tirs contre des passants

Entre Badrou et Gourthy des hommes armés non identifiés ont tiré ce dimanche 28 octobre 2018 sur des passants. Le Bilan fait état d’un tué; un blessé et un porté disparu. Les assaillants après leurs forfaits ont pris la fuite.

Sikasso :

Augmentation du prix de l’oignon

Le prix du kilogramme est passé de six cents francs à huit cent francs CFA. Une hausse que les vendeurs expliquent par la rareté du légume sur le marché. Cette situation pèse sur le portefeuille des consommateurs.

Sevaré :

Sensibilisation sur la violence contre le genre

Les acteurs de la lutte contre les violences basées sur le genre se sont réunis ce lundi 29 octobre 2018. Les participants sont venus de Taoudéni, Ménaka, Kidal, Tombouctou, Gao et Mopti. Durant 2 jours, ils seront informés sur les différentes sortes de violence afin d’être des relais dans leurs localités. C’était une initiative du ministère de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille.

Youwarou :

La montée des eaux inquiète

Selon certains maîtres de l’eau Somono et Bozo, une telle quantité des eaux n’a pas été enregistrée dans la localité depuis 1994. La situation a provoqué une inquiété dans la localité et le déplacement des campements Bozos vers d’autres sites.

Niono :

Marche pour l’assainissement

Une marche pacifique pour l’assainissement de la ville s’est tenue ce lundi 29 octobre 2018. Selon les organisateurs l’événement n’a pas reçu le taux de participation souhaité car, il a coïncidé avec le début de la moisson. Les doléances remis au préfet de la localité ont portés sur l’aménagement des routes, du marché et du stade municipal.

Gao :

Braquage entre Nonia et Bara

Le véhicule du chef de la douane du poste de Labbezanga a été la cible d’un braquage ce mardi 30 octobre 2018, vers 17h entre Nonia et Bara. Les bandits sur des motos ont fait descendre la victime de sa voiture avant de le dépouiller de tous ses biens. Les bandits ont pris la fuite après leurs forfaits.

Macina :

Trois commerçants assassinés

Le lundi dernier trois commerçants ambulants en allant au marché de Nono dans la commune de Monimpébougou, cercle de Macina, ont été tués par des hommes armés. Les victimes ont été tous dépouillées de leurs biens. Malgré l’installation d’un camp militaire dans la localité, les populations ont du mal à se déplacer à cause de l’insécurité grandissante.

Koutiala :

Des consultations gratuites contre la cataracte

Plus de 200 personnes vont bénéficier de consultations et des interventions chirurgicales gratuites contre la cataracte. Débuté le mardi 30 octobre 2018, les autorités sanitaires veulent à travers cette campagne lutter contre la cécité et autres maladies des yeux. Elle a été organisée par le Programme national des soins oculaires en collaboration avec le CSREF de la localité. L’opération va durer une dizaine de jours.

La Rédaction

 

Source: L’ Aube