Dans la journée du 1er mai 2019, un pick-up du peloton de la Garde nationale de Mondoro, transportant des dons pour la population du village de Tiguila, commune rurale de Mondoro, a sauté sur un EI entre Mondoro et Tiguila, faisant deux blessés secourus par un hélicoptère. Les villageois auxquels ces vivres étaient destinés sont sortis avec des charrettes pour aller sauver le reste des vivres, comme les gardes ne s’occupaient que de leurs deux blessés. Alors que quelques jeunes du village à motos avaient décidé de suivre les traces de roue de motos qui se trouvaient au lieu où l’explosion a lieu. Ces traces les ont conduits près  d’un hameau peulh. Ils ont été rapidement pris à partie par des hommes armés embusqués dans la touffe. Les jeunes de Tiguila ont rapidement tenté de rebrousser chemin. Malheureusement, dans la débandade, ils ont laissé derrière eux douze portés disparus.

Bon vent !

En réalité, ce n’est pas un gouvernement de mission mais plutôt une équipe politique et, de surcroît, pléthorique, dans un Mali en guerre où les ressources s’amenuisent considérablement (retards de salaires et pensions de retrait). La fête du travail passée sans salaire, le ramadan débutant aussi sans salaire, la non-satisfaction même partielle des revendications des grévistes sont des indicateurs révélateurs d’une «financite» chronique affectant le pays. Le PM parlera de «tensions de trésorerie»… Rien ne justifie une équipe de cette dimension…dans le fond, des représentants de partis sans envergure siégeant dans ce gouvernement n’apporteront rien, absolument, rien, strictement rien …leurs voix inaudibles en raison de leur faiblesse structurelle ! Une feuille de route avec des activités identifiées, des objectifs clairement définis et un chronogramme précis devrait accompagner la publication de cette liste… Sinon, 20 jours de palabres pour présenter cette équipe, cela donne des sueurs froides. Un gouvernement «hybride» comme dirait le Tigre fuyard. Bon vent, sans contrition, en ce mois béni Ya Allah assiste Maliba en danger.

Ramadan

Le ramadan est sans doute l’un des piliers les plus connus de l’islam. Il est considéré comme obligatoire, au même titre que la shahâda (profession de foi qui atteste qu’il n’y a de dieu que Dieu et que Muhammad est son messager). Le ramadan est -bien sûr- d’abord un mois où le croyant (la croyante) s’abstient de manger et de boire, de fumer ainsi que d’avoir des relations sexuelles tout au long de la journée. Les jeunes enfants, les personnes âgées, les malades et les femmes enceintes ne sont pas, compte tenu de leur état, tenus de respecter le jeûne. Avant le lever du soleil (entre 04h30 et 5h du matin cette année), le croyant se lève pour se nourrir et s’hydrater pour la journée et effectue la première prière. Un peu après le coucher du soleil (“lorsqu’il n’est plus possible de distinguer le fil noir du fil blanc” dit la tradition), la journée s’achève avec la rupture du jeûne, généralement au moyen d’une datte et d’un verre de lait ou d’eau, en disant bismillah (“au nom de Dieu”).

Utilité du  citron

«Des morceaux de citron dans un verre d’eau chaude peut vous sauver pour le reste de votre vie», explique le professeur Chen Horin, directeur général de l’hôpital militaire de Beijing. Les citrons chauds peuvent tuer les cellules cancéreuses ! Coupez le citron en trois morceaux et placez-le dans une tasse, puis versez de l’eau chaude, il deviendra (eau alcaline), le boire tous les jours profitera certainement à tout le monde…Des citrons chauds peuvent libérer une fois encore un médicament anti-cancer. Le jus de citron chaud a un effet sur les tumeurs cancéreuses et a montré un traitement pour tous les types de cancer. Le traitement avec cet extrait détruira seulement les cellules malignes et n’affectera pas les cellules saines. Deuxièmement: les acides et l’acide mono-carboxylique dans le jus de citron peuvent réguler l’hypertension et protéger les artères étroites, ajuster la circulation sanguine et réduire la coagulation du sang.

Œuvre utile

De Diawara Nabou Diawara de l’association des femmes des camps : 16 millions de nos francs pour les veuves des militaires tombés au champ d’honneur.  Comme il est désormais de coutume, en ce mois de ramadan, la marraine des femmes des camps, Madame Diawara Nabou Diawara, a une fois de plus ouvert son cœur en allant faire un don important aux femmes de nos soldats tombés au champ d’honneur. Placée sous la présidence de la directrice du service social des armés, le colonel Samaké Mariétou Dembélé, en présence du chef d’état-major de la Garde nationale du Mali, la cérémonie s’est déroulée à la place d’armes du camp des gardes du quartier Ntomikorobougou. Cet énième geste de Mme Diawara Nabou Diawara est la suite logique du souci permanant qu’elle a pour ses sœurs des camps, veuves, blessés et grands malades. Cette donation destinée aux femmes démunies des camps et aux veuves des militaires et paramilitaires est composée de plus de soixante-huit (68) tonnes de vivres de diverses natures, à savoir du riz, du mil, du sucre et de cent quatre-vingt-deux (182) cartons de spaghetti. Ce geste purement social témoigne, une fois de plus, non seulement l’attachement de Mme Diawara Nabou Diawara à endiguer les difficultés quotidiennes des femmes et des familles endeuillées des Forces de défense et de sécurités. Mais également à renforcer une solidarité déjà existante entre les épouses des militaires et leurs sœurs veuves à travers la Direction du Service social des armées. De l’initiative du cœur, le geste s’en est suivi.

Les raisons de l’URD

«Depuis plus d’une semaine, il y a eu plusieurs rencontres au sommet de l’URD, notre parti, pour prendre la décision d’entrer ou non dans le gouvernement en gestation. Après des échanges et analyses, il a été décidé que l’URD ne sera pas représenté dans le nouveau gouvernement. Puisque l’appartenance à ce gouvernement allait museler l’opposition, l’URD a préféré continuer à jouer son rôle d’opposant pour la consolidation de la démocratie et la sauvegarde des intérêts du peuple. Toutefois, l’URD est partie signataire de l’accord en tant que membre du FSD afin de prendre part au dialogue inclusif et au processus de réformes institutionnelles. Il est donc plus que nécessaire de remembrer nos structures pour renforcer le mouvement et relever les défis futurs», nous a confié Abdrahamane Diarra, président de la jeunesse de l’Union pour la République et la démocratie (URD).

Incroyable réponse

«Je sais qu’on fait fort dans la désinformation. C’est pourquoi je tiens à préciser que je n’ai jamais été consulté ni pour la rédaction de l’accord, quand bien même les APM sont membres du FSD, ni pour la discussion de ce document avec le gouvernement, encore moins pour sa signature. Aussi, je dis ici mon étonnement face à l’affirmation que je fais partie des signataires. Je n’ai jamais signé l’accord parce qu’il ne m’a pas été soumis. Merci pour votre compréhension, et merci de partager ma réponse avec les autres groupes»,  déclare  Mohamed Ali Bathily.

Plusieurs morts

Lors de violences persistantes dans la commune de Mondoro, des membres de la communauté dogon ont été tués au cours de plusieurs incidents distincts survenus les 1er et 2 mai 2019 dans le centre du Mali. Mercredi, au nord de Mondoro (région de Mopti), des assaillants ont tendu une embuscade durant laquelle plusieurs Dogons ont perdu la vie. Jeudi, d’autres membres de la même communauté ont été tués alors qu’ils tentaient de retrouver les corps des victimes de la veille. Au cours des incidents, un membre de la communauté peulh aurait également perdu la vie. Au total, au moins 18 morts sont à déplorer.

Extrême violence

Vendredi, aux alentours de Talataye (cercle de Ansongo), de violents combats se sont déroulés entre des éléments se réclamant du MSA-D et de la Cma. La Minusma considère que ces affrontements constituent une violation flagrante du cessez-le-feu et a engagé des discussions techniques avec les responsables militaires de la Cma, de Gatia et MSA-D pour que soit mis un terme aux hostilités. Conformément à l’Accord de paix et à son mandat, la Force de la Minusma a déployé des moyens aériens sur place et suit attentivement les évènements. Une Force d’intervention rapide est également sur place, qui permettra à l’équipe d’inspection mixte (EMOV) d’établir un rapport sur les faits qui sera discuté au CTS. La Minusma appelle à un immédiat et strict respect du cessez-le-feu. Elle appelle également les parties concernées à la plus grande retenue et à résoudre leurs différends par la voie du dialogue.

Source: Le Reporter