Mercredi 27 novembre 2019, la ministre française des Armées, Florence Parly, s’est rendue à Gao, sixième région du Mali. Le but de cette visite était de rendre hommage aux treize soldats français morts le lundi 25 novembre dernier des suites d’une collision entre deux hélicoptères français au Mali.

 

Suite à la mort de treize militaires de l’opération Barkhane au Mali, Florence Parly, accompagnée du ministre de la Défense et des Anciens combattants, Ibrahima Dahirou Dembélé ; du chef d’état-major français des armées, le général François Lecointre ; du chef d’état-major français de l’armée de terre, le général Thierry Burkhard ; et de M. Joël Meyer, Ambassadeur de France au Mali, a rendu hommage à ces militaires tombés sur le champ d’honneur.

À la base de Barkhane à Gao, la ministre française des armées s’est recueillie sur le corps de ces hommes morts, devant une chapelle ardente, sur les traces des terroristes dans le Liptako Gourma. Elle a saisi cette occasion pour échanger avec les militaires français, question pour remonter le moral de ses troupes. Elle leur a réaffirmé le soutien sans faille des autorités françaises ainsi que du peuple français pour la lutte qu’ils mènent dans le Sahel contre le terrorisme.

Ce n’est pas tout, elle a réaffirmé « à cette occasion aux militaires qui se battent contre le terrorisme au Sahel la douleur, la reconnaissance et la détermination de la nation française ».

Le général Ibrahima Dahirou Dembélé, ministre de la Défense et des Anciens combattants, a présenté ses condoléances à son homologue français tout en rappelant : « Depuis 2013, les forces françaises nous soutiennent dans la lutte contre un ennemi qui devient de plus en plus difficile à saisir ».

Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, avait adressé ses condoléances à son homologue français, le 26 novembre dernier. Dans son message, il rassurait la France de toute la reconnaissance du peuple malien pour l’effort rendu par la France au Mali. « Je puis vous assurer, qu’en dépit des impatiences observées, des frustrations ça et là exprimées, qu’elles soient sincères ou feintes, ces peuples ne retiendront et ne magnifieront que la solidarité dont ils bénéficient aujourd’hui, de la part des forces françaises en particulier et internationales en général, en ces temps où la survie de chacune des nations concernées est en jeu », a expliqué le locataire de Koulouba dans son message.

En rectifiant le message d’Emmanuel Macron, le président de la République française, le chef d’État malien avait indiqué : « Vous avez dit et à juste raison que ces soldats « sont morts pour la France ». J’ajouterais qu’ils sont morts pour le Mali, qu’ils sont morts pour le Sahel, qu’ils sont morts pour la Liberté, qu’ils sont morts pour l’Homme. »

F. TOGOLA

Source : LE PAYS