Ce sont plusieurs terroristes qui ont été abattus lors d’une opération de Barkhane dans le secteur d’Ansongo, non loin de la frontière nigérienne. Des armes et munitions ainsi que du matériel ont été saisis au cours de cette opération.

 

Barkhane a, lors d’une opération de ratissage, le weekend dernier, lancé une frappe contre un groupe terroriste qui tentait de traverser le fleuve Niger dans le secteur de Ouatagouna, dans le cercle d’Ansongo. Il nous revient que c’est grâce aux moyens aériens que les assaillants ont été repérés. Une fois leur identification formelle établie, une frappe a été lancée en direction de l’embarcation. Quatre assaillants ont été tués sur le coup ainsi que le conducteur de la pinasse. Deux motos ont aussi été détruites par les frappes.

Aussitôt après ce raid, Barkhane a poursuivi son opération en s’enfonçant beaucoup plus du côté de Fafa, où un autre groupe terroriste a été également repéré.

Ainsi, des commandos, appuyés par des Tigre, sont intervenus à deux kilomètres de l’agglomération de Fafa. L’action au sol, selon Barkhane, a permis de neutraliser plusieurs terroristes et récupérer des armes (au moins huit fusils mitrailleurs) et des munitions ainsi que des téléphones portables dans ce repaire djihadiste. Bien qu’aucun bilan chiffré n’ait été fourni de cette opération, l’on peut estimer le nombre de djihadistes tués à au moins une dizaine. Les secteurs d’Ansongo, Fafa, Labézanga, situés non loin de la frontière du Niger et, dans une moindre mesure, de la Zone dite des trois frontières, font régulièrement face à des attaques de groupes terroristes et d’actes de banditisme. L’Armée malienne a plusieurs fois été visée dans ces zones. Les forains ou les transports en commun sont régulièrement pris pour cibles. La localité est également connue pour ces assassinats ciblés ou cas d’enlèvements. Bien que l’EIGS, très mobile dans la zone, ait été affaibli, la vigilance doit être de mise, d’autant plus que le GSIM et certains groupuscules armés y comptent de nombreuses complicités.

A DIARRA

Source : l’Indépendant