Le jeudi 12 novembre dernier, le Centre international des conférences de Bamako, a servi de cadre au lancement du troisième plan d’action national, de la résolution 1325 des Nations Unies. C’était sous la haute présidence du Premier ministre, Moctar Ouane.

Pour Mme Mbaranga Gasarabwe du système des Nations Unies au Mali, la place des femmes et leur rôle ne sont plus à démontrer dans la gestion et la prévention des conflits et la lutte contre l’extrémisme violent. Cependant, il faudra renforcer cela avec la participation de toutes les parties prenantes dans les processus de paix.

Et Mme Mbaranga Gasarabwe d’ajouter que l’agenda Femmes, Paix et Sécurité est une priorité des Nations Unies pour le bien être des maliennes et des maliens et pour un environnement de justice sociale pour toutes et tous. C’est ce qui fait les Nations Unies demeurent  convaincues du rôle crucial du gouvernement pour réussir des changements durables dans la réalisation de l’égalité femmes /hommes.

La ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la famille, Mme Bintou Founè Samaké a affirmé que la Résolution 1325 et les résolutions subséquentes du Conseil de sécurité des Nations Unies sur l’agenda Femmes, Paix et Sécurité (FPS), reconnaissent l’importance de la contribution des femmes à la prévention des conflits armés, aux processus de paix et à la reconstruction post-crise. Elles ont pour objectifs la valorisation de l’inclusion des femmes et la prise en compte de leurs contributions à la paix et à la réconciliation. Les résolutions appellent également à la protection complète des femmes et des filles qui sont particulièrement touchées par les violences sexuelles et basées sur le genre en situation de conflit.

Mme Bintou Founè Samaké a aussi rappelé que le Conseil de Sécurité des Nations Unies, a adopté à l’unanimité la Résolution 1325 sur « Femmes, Paix et Sécurité » le 31 octobre 2000. Cette résolution reconnaît que les femmes et les hommes sont affectés de manière différente par la guerre et que les femmes jouent un rôle important dans la résolution des conflits, la consolidation de la paix et la prise de décision. La participation égale des femmes dans les instances de prise de décision, est un levier pour changer de manière significative, les conditions de vies des femmes affectées par les conflits.

Le Premier ministre Moctar Ouane, de son côté, a réaffirmé l’engagement de son Gouvernement à continuer à apporter toute son implication et ses efforts dans la mise en œuvre de cette Résolution pour que les femmes cessent d’être victimes pour devenir des acteurs de la paix.

Diakalia M Dembélé

Source: Le 22 Septembre