Pour une sortie de crise, les associations culturelles, les associations pour le développement des cercles des zones visitées par le PM s’engagent et proposent le désarmement de tous les mouvements d’auto-défense et la présence accrue des militaires sur l’ensemble des cercles et la réouverture des écoles fermées depuis l’éclatement de la crise.

Les acteurs ; à savoir : Tabital Pulaaku, Ginna Dogon et les associations pour le développement des cercles de Mopti, Koro, Bankass, Bandiagara et Douentza ont signé un communiqué conjoint dans lequel ils font, entre autres propositions, le désarmement des groupes d’autodéfense, la présence des soldats sur tout le territoire de la 5e région.

Ils avaient sillonné tous les cercles cités durant cinq jours avec le PM et ils se sont résolument engagés dans la résolution de la crise dans leur région d’origine. Ils ont promis d’y revenir dans un futur très proche pour prêcher la paix, la réconciliation et la cohésion sociale entre les fils de la région. Les signataires de ce communiqué conjoint condamnent les massacres éhontés et barbares des populations civiles et proposent des pistes de solutions susceptibles d’enrayer ces violences.

Ainsi ils proposent le désarmement progressif et concomitant de tous les groupes armés, la présence des FAMa dans tous les cercles et le retour de tous les enfants à l’école. Toutes choses qui passent par la restauration et le renforcement de la confiance entre toutes les communautés entre elles et entre aussi les communautés et les pouvoirs publics.

Aussi ils ont demandé au gouvernement que l’on bannisse les discours de haine, la suppression des check-points sur les axes routiers et la mise en place d’un comité de veille. Les signataires ont en outre souhaité que les autorités favorisent le dialogue direct entre les communautés à la base, que l’on libère toutes les personnes détenues arbitrairement et travaillent à regrouper tous les déplacés au sein des sites officiels dans les localités d’accueil.

Les signataires ont noté avec un satisfecit total la décision du gouvernement visant à renforcer la sécurité des personnes et de leurs biens par le déploiement sur le terrain de 1500 éléments des forces armées.

L’insécurité reste le principal souci des populations de la région et cela passe par le renforcement du dispositif sécuritaire.

Ibrahima A. Tiocary Fulany

Source: Notre Printemps