Les dirigeants du G5 Sahel et le président français ont déclaré la guerre à l’Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS). Il a été annoncé l’installation d’une coalition militaire pour combattre ce groupe affilié à l’Etat islamique et qui a multiplié en 2019, les attaques sanglantes contre les positions avancées des forces armées du Niger, du Burkina et du Mali. La dernière attaque à son actif a eu lieu à Chinegodrar, dans le nord-ouest du Niger où 89 soldats ont péri.
Pour Roch Marc Christian Kaboré qui préside la conférence des Présidents du G5 Sahel, il est nécessaire de coordonner l’ensemble des différentes forces sur le terrain et « concentrer les actions là sur le fuseau centre. Nous avons priorisé la nécessité de mener le combat contre l’Eigs au niveau des trois frontières », a déclaré le chef de l’Etat burkinabè.
Selon Emmanuel Macron, c’est l’objectif militaire prioritaire défini au cours du sommet de Pau. « « L’objectif militaire, c’est la zone des trois frontières, la priorité, c’est l’Etat islamique dans le Grand Sahara, l’ennemi prioritaire. Pour atteindre cet objectif, nous changeons la méthode en mettant en place une coalition militaire avec un commandement conjoint entre la Force Barkhane et la force conjointe du G5 Sahel en concentrant nos efforts sur cette zone », a renchéri le président français.
Pour atteindre cet objectif, les Etats du G5 Sahel comptent sur la France mais aussi sur « tout autre partenaire qui le souhaite ».
Invitée à maintenir sa présence dans le Sahel, la France s’est engagée à travers son président à déployer 220 militaires supplémentaires dans la région.
Évoquant les raisons de la présence française dans le Sahel, Emmanuel Macron listera la lutte contre le terrorisme et la nécessité d’aider les États à asseoir leur souveraineté.
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