Suite à l’attaque barbare qui a endeuillé le village dogon de Sobane Da dans la nuit du dimanche au lundi, le Premier ministre, Chef du gouvernement, Dr Boubou Cissé s’est rendu ce mardi sur le site pour constater de visu l’horreur de la situation et témoigner aux populations la compassion du Président de la République, Chef de l’Etat SEM Ibrahim Boubacar Keita et du gouvernement.

Il était accompagné du ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Général de Division Dahirou Dembélé, de celui de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Boubacar Alpha Bah et du Chef d’Etat- major général de l’Armée, le Général de Division Abdoulaye Coulibaly.
Sur place, la délégation a pu constater l’horreur que les populations de ce petit village ont subie. Des hommes, des femmes et des enfants indistinctement et aveuglement éliminés, des habitations et des greniers éventrés et brûlés, des animaux froidement massacrés. La furie des assaillants a tout emporté.

Les survivants hébétés ne comprennent toujours pas comment des hommes, ont pu et en toute conscience, se livrer à de tels actes sur leurs semblables.
Pour le Premier ministre, « c’est une épreuve difficile qui endeuille notre Nation toute entière et même heurte la conscience humaine. Toutes ces victimes de l’horreur et de la barbarie nous rappellent la responsabilité qui nous incombe, en tant que dirigeants, de renforcer et d’accélérer les efforts sécuritaires, économiques et politiques entrepris en faveur de la paix et de la réconciliation ».

La délégation s’est rendue au cimetière du village où elle a prié pour le repos de l’âme des disparus. Toujours sous le coup de l’émotion, le Premier ministre a déclaré aux rescapés : « Puisse l’âme de ces innocentes victimes de la discorde et de la haine reposer en paix. Ceux et celles qui sont partis, froidement et lâchement assassinés, sont nos parents à nous aussi, nos frères, nos sœurs, nos enfants. Votre douleur est la nôtre aussi ».

Avant de prendre congé de ses hôtes, le Premier ministre a, au nom du gouvernement et au sien propre, réitéré ses condoléances aux familles des victimes, à tout le village, à toute la communauté et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Il a promis que les assassins et leurs commanditaires, où qu’ils soient, seront traqués et poursuivis devant la loi. Il n’a pas occulté la responsabilité des pouvoirs publics, car a-t-il scandé : « chaque malienne et chaque malien que nous n’aurions pas su protéger de l’insécurité est un mort que chaque dirigeant, politique ou ministre du gouvernement, devrait avoir sur sa conscience ».

La Cellule de Communication et Relations publiques