Un pool d’Avocats Américains saisi
Le licenciement abusif de Diocolo COULIBALY, Huissier-Réceptionniste à l’ambassade du Mali à Washington n’a pas fini de faire des vagues. Un pool d’avocats américains a été saisi et le dossier, aux yeux de ces conseils, est très bien défendable dans la mesure où le diplomate malien a outrageusement violé le 1er amendement de la Constitution du pays hôte.


Un licenciement sans préavis, sans sommation et sans droits avec comme indemnité de licenciement, un mois de congé payé après 09 ans de loyaux services. Et pourquoi donc ?
Parce l’intéressé a osé parler dans la presse, en l’occurrence dans les colonnes de votre Journal préféré, «Le Sphinx» dans sa livraison du vendredi 15 janvier 2021.
Et pour motiver sa décision relative au licenciement de Monsieur Coulibaly, le Diplomate a évoqué la législation américaine à travers le «Handbook Business Ethic and Conduct» (règle de conduite et d’éthique des travailleurs). Pas le code de travail en vigueur au Mali ! Une erreur qui risque bien de lui coûter cher. Et pour cause.
Le premier amendement de la Constitution de ce pays protège la liberté d’expression et d’opinion et qu’importe que l’on soit personnel ou non d’une Ambassade.


Aussi, dans le cas de Monsieur Diocolo Coulibaly, le prétexte de l’obligation de réserve ne saurait prospérer. Cette disposition s’applique aux diplomates et non à l’Huissier-réceptionniste dont fait office M. Coulibaly.
Et rappelons que notre donneur de leçon d’aujourd’hui, en sa qualité de diplomate a osé s’épancher dans un média en publiant un Tweet défendant avec ferveur le fils du président de la République au moment des faits. Et le voilà cherchant à interdire la même liberté aux autres.
Sa décision, en tout état de cause, constitue une grave violation des libertés dans le pays d’accueil.
A suivre
Batomah Sissoko

Source: Sphinx Mali