A la faveur d’une assemblée générale tenue le samedi 31 mars dernier à Kalaban Coura, des militants des APM (Associations Pour le Mali) ont réclamé la candidature de Me Mohamed Aly Bathily à l’élection présidentielle de juillet 2018.

Venus de l’intérieur du pays et de la diaspora, les militants des APM (Associations Pour le Mali) ont massivement répondu présent à l’appel de leur président Me Mohamed Aly Bathily, le samedi 31 mars dernier. Ils ont pris part à l’assemblée générale du regroupement d’associations  tenue à leur  siège à Kalaban Coura. Avec au menu des échanges: la gouvernance, l’élection présidentielle de 2018, la crise interne au sein des APM entre autres.

A l’issue de cette assemblée générale, les participants ont à l’unanimité, sollicité la candidature de  Me Mohamed Ali Bathily  à l’élection présidentielle de juillet 2018. Et cela, afin de mettre un terme à l’insécurité et à la mauvaise gouvernance. Une doléance accueillie avec joie par Me Mohamed Ali Bathily. Le président des APM  a promis de donner sa réponse dans un bref délai.

S’agissant de la crise au sein de l’association, Me Mohamed Aly Bathily minimise ses contestataires et les qualifie de «corrompus».  Selon lui, son seul tort est de ne pas soutenir une éventuelle candidature d’IBK pour un second mandat.

« C’est l’assemblée générale  qui a décidé de soutenir IBK en 2013 et c’est la même assemblée générale qui devrait statuer pour dire si elle doit soutenir IBK en 2018 ou non », a-t-il déclaré.

Selon Me Mohamed Ali Bathily, son soutien au président IBK en 2013 était justifié par leur vision commune pour le pays qui consistait à bâtir un Mali intègre et exemplaire. Mais au bout de son passage dans les gouvernements successifs, l’ancien ministre de la Justice et des Droits de l’Homme puis des Affaires Foncières tire sa conclusion. «C’était un simple slogan» juge-t-il. Car pour lui, toutes ses initiatives de redressement étaient contrariées dans le gouvernement.

Raison pour laquelle, soutient-il, il a été relevé de son poste de ministre de la Justice au profit du Ministère des Affaires Foncières où il a livré une bataille acharnée contre les «prédateurs fonciers».

«Tout le monde est unanime qu’on ne peut pas parler du développement dans un pays tant que les paysans restent privés de leurs terres agricoles au profit des grands spéculateurs fonciers. Au lieu d’aller vers ce principe de respect des droits des paysans, les spéculateurs fonciers connus de tout le monde opèrent en toute impunité malgré mes nombreuses plaintes » a-t-il déploré.  «Les dossiers contre ces spéculateurs fonciers sont toujours dans les tiroirs et aucun d’entre eux   n’a été interrogé par la justice », a-t-il ajouté.

M.D

 Tjikan