Le Mali bénéficie de 49,91 milliards de F CFA de la commission européenne pour la réalisation de la phase 2 du projet d’aménagement de la Route Transsaharienne (RTS 2), section Bourem-Kidal. La convention de mise à disposition du don de la Commission Européenne a été signée le samedi 27 juillet dernier à Bamako par du ministre malien de l’Economie et des Finances et la directrice pays de la Banque Africaine de Développement (BAD).

« Au plan régional, cette route transsaharienne est considérée comme une infrastructure au centre des enjeux économiques, sociaux, politiques et sécuritaires à l’échelle du continent », a rapporté le site Mali Actu.  Selon le Ministre malien de l’Economie et des Finances Boubou Cissé, la route est située sur les corridors transsahariens africains Alger–Lagos et Dakar–Djibouti, identifiés comme prioritaires par le Programme de développement des infrastructures en Afrique pour atteindre les objectifs du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) à l’horizon 2020.

En effet, longue sur 285,83 Km, la réalisation de ce tronçon permettra la résolution de problèmes majeurs de paix, de sécurité, de développement économique, social et de fragilité. Elle va favoriser le désenclavement de la Région de Kidal, le renforcement du processus de pacification en cours des régions situées dans la partie Nord du Mali, l’accroissement des échanges entre la Région de Kidal et les autres Régions du Mali, ainsi qu’entre le Mali et l’Algérie.

Par ailleurs, la phase 2 de la RTS prévoit la réalisation, au profit des populations, d’activités connexes comme les forages, l’aménagement de zones de pâturage, l’appui à l’amélioration de la sécurité routière.

Le montant global de la réalisation de ce projet est estimé à 132,85 millions d’euro, soit plus 87,14 milliards de F CFA. La BAD, contribue sur financement du Fonds Africain de Développement (FAD) et du Fonds d’Assistance Technique (FAT) à hauteur 25,95 milliards de F CFA. En contrepartie, le Mali devra débourser plus de 10 milliards pour la sécurisation de la zone, les frais d’expropriation, le suivi de la mise en œuvre du Plan de gestion et de sauvegarde environnementale et le fonctionnement de l’Unité de gestion du projet.

Source: fluxafrica