Au Mali, les nouvelles technologies dominent, au point qu’elles suscitent des interrogations. Les smartphones nous permettent de communiquer avec le reste du monde via les réseaux sociaux, dont sont dépendants certains usagers.


Connectés quasiment 24/24, ils sont nombreux ces jeunes à être scotchés à leurs téléphones avec des amis. Plus question de catégorie d’âge, les jeunes et grands passent la majeure partie de leur temps sur cette plateforme.
« WhatsApp est aujourd’hui mon réseau favori car il est facile à utiliser, à moindre frais et à la portée de tous. Chez nous tout le monde l’utilise, nous avons même un groupe sur lequel on échange et on se donne des nouvelles », explique une jeune étudiante qui ne se passe plus des services de cette messagerie instantanée pour communiquer avec ses proches.
Les réseaux de façon générale sont utiles. Mais certaines plateformes contribuent également à la baisse du niveau des élèves avec les facilités qu’elles offrent. L’enfant ne fournit plus assez d’effort. Un simple clic, il a presque tout.
Un phénomène qui n’affecte pas seulement les jeunes, mais joue également sur la performance de nombreux travailleurs, nous explique M. Keita, un administrateur. « L’utilisation de WhatsApp perturbe la concentration des agents, ils y passent plus de temps que sur leur travail. »
Mais, nuance notre interlocuteur, c’est impossible d’interdire aussi son utilisation, car elle est le moyen le plus simple pour échanger entre le personnel et les contacts extérieurs.

Adam DIALLO

Source: Bamakonews